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 Mieux vaut un ennemi sage, qu'un ami stupide [Lilith]

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MessageSujet: Mieux vaut un ennemi sage, qu'un ami stupide [Lilith]   Mieux vaut un ennemi sage, qu'un ami stupide [Lilith] EmptyVen 15 Jan - 15:13



Mieux vaut un ennemi sage qu'un ami stupide
Lilith & Promesse

A tout être humain ont été concédées deux qualités : le pouvoir et le don. Le pouvoir conduit l'homme à la rencontre de son destin ; le don l'oblige à partager avec les autres ce qu'il y a de meilleur en lui


Je quitte le château après une énième discussion avec Hector. Après toutes ces heure, nos discussions restent les mêmes. Cette fille, cette obsession. Depuis quand la connais-tu pour qu’elle t’obsède à ce point ? N’est-ce qu’une folie passagère, ou est-ce plus que cela ?  Qui est vraiment cette femme ? Te rends-tu compte que cela ne t’apportera que de mauvaise chose ? Une distraction ! Une distraction qui pourrait bien te coûter la vie ? Est-ce ce que tu souhaites ? Mourir à cause de cette fille ? Cela serait pour le moins stupide, tu ne trouves pas ? Non, tu n’as pas conscience de l’erreur que tu fais. J’ai perdu Adalrik, je n'accepterais pas de te perdre. Après toutes ces heures à attendre dans l'anxiété, à me convaincre d'idée stupide, à espérer, j'ai compris qu'il ne reviendrait pas. Plus jamais il ne passera le pas de la porte avec son sourire charmeur. Plus jamais il ne me serrerait dans ces bras. J'ai accepté cet état des faits, parce que tu as été là, parce tu m'as aidé à prendre conscience de toutes ces choses, à tenir bon. Aujourd'hui, je ne peux pas te laisser te détruire, je ne peux pas prendre le risque de te perdre toi aussi.

Tu ne veux pas mettre fin à cette relation, qui théoriquement, n'a même pas débuté ? Je m'en chargerais moi-même. Tu n'es pas capable de mettre un terme à sa vie ? Je le ferais pour toi. Je la trouverais, et je résoudrais ce problème. Ne m'as-tu pas dis qu'elle se rendait tous les vendredi dans cette boutique d'armement ? N'est-ce pas le lieu idéal pour une rencontre avec elle. Je pourrais la confronter dans son propre domaine. Peut-être est-ce risqué, peut-être y perdrais-je la vie, alors je l'emporterais avec moi, et Hector pourra vivre sa vie comme il l'entend.

Cette boutique reste apparemment tardivement ouverte. J'entre sans la moindre difficulté. Je ne prête pas attention aux vendeuses. Tu ne m'as pas dis qu'elle travaillait ici, alors c'est une cliente que je cherche. L'ai-je loupé ? La boutique semble vide de toute personne. Faudra-t-il que j'attende une semaine de plus pour espérer lui mettre la main dessus. J'ose espéré qu'elle aime sortir tard, qu'elle ne tardera pas à entrer dans ce magasin. Car si je ne la rencontre pas ce soir, je trouverais un moyen autre que cette boutique pour lui mettre la main dessus. La clochette de l'entrée sonne, annonçant une nouvelle arrivée.

« Lilith ? »

Je focalise mon attention sur la jeune femme qui répond à cette appellation. Une jolie brune, de taille moyenne, plutôt mince. Est-ce toi ? Es-tu la jeune femme qui obsède à ce point Hector ? Est-ce seulement sur le plan physique ? Ou cela cache-t-il quelque chose de plus profond ? Peut-être retrouve-t-il en toi les allures du connaissance perdu ? Je ne vois aucune autre explication plausible qui expliquerait un tel comportement.

« Que peut-il bien te trouver ? »

J’ai beau l’inspecter sous toutes les coutures, je ne vois pas ce qui chez toi, pourrait lui plaire à ce point. Tu es une jolie femme, je dois l’admettre, mais ce n’est sans doute pas ce qui retient l’attention d’Hector. Des jolies femmes, je pourrais en dénicher à tous les coins de rues. Qu’as-tu qui sorte du commun pour l’intriguer à ce point ? J’aimerais bien le savoir. Est-ce le courage ?  La détermination ?  La bravoure ? Je le découvrirais peut-être à travers cette rencontre, si tu ne claques pas avant. Tu sais, depuis la disparition d’Adalrik, Hector est devenu mon seul point de repère en ce bas monde. Je ne te laisserais pas détruire cela. Je ne le laisserais pas perdre son temps pour une touche devenue truite passage. Je ne souhaite pas qu’il subisse le même sort qu’Adalrik et c’est ce genre de distraction qui pourrait lui coûter la vie.  

« Tu n’as rien d’exceptionnelle »

J’attrape le fin poignard sur le présentoir à nos côtés. Je le fais tourner entre mes mains, appréciant sa légèreté. J’attrape le manche, et d’un mouvement rapide, trace une plaie le long du bras de la jeune femme, qui ne réussi à parer mon coup assez vite. Vraiment rien d’exceptionnelle ! C’est douloureux ? Peut-être souhaites-tu davantage de souffrance ? Ne précipitons pas les choses, tu veux ? Cette boutique propose un tas d’armes que je me ferais un plaisir de tester sur toi, mais nous avons tout notre temps, n’est-ce pas ? Jusqu’au levé du soleil. Qu'attends-tu pour te défendre ? As-tu peur de te ridiculiser ? Est-ce ces vendeuses qui seront ce soir nos spectatrices qui te retiennent ? Ne fais pas attention à elle, tu veux ? Elles ne passeront pas la soirée, si toi-même, tu ne parviens pas à t'en sortir vivante, alors ces femmes devraient être le dernier de tes soucis, tu peux me croire, ma douce. Peut-être as-tu besoin d'une raison supplémentaire pour te battre ? J'attrape cette fois-ci une épée, mais au lieu de m'en servir pour venir une nouvelle fois la blesser, c'est le ventre de l'une des vendeuses que l'épée traverse. Est-ce suffisant pour te faire réagir ? J'en suis certaine, mais au cas où tu aurais besoin d'une aide supplémentaire, je prononces ces quelques mots, secouant la tête au rythme de mes paroles.

« Tic.. Tac.. Elle se vide un peu plus de son sang à chaque minute, tu devrais passer la seconde si tu espères la sauver, ma jolie »


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MessageSujet: Re: Mieux vaut un ennemi sage, qu'un ami stupide [Lilith]   Mieux vaut un ennemi sage, qu'un ami stupide [Lilith] EmptySam 16 Jan - 21:01



Mieux vaut un ennemi sage, qu'un ami stupide
Lilith & Promesse

Parce que capituler, ce n'est pas être vaincu, c'est ne plus se battre. Parce que ça signifie se laisser marcher sur les pieds, remettre son honneur dans la boue, laisser son âme couler dans le sang. Parce que capituler, c'est se souiller, se détruire. C'est pour ça que je ne capitulerais pas.

Le téléphone sonne encore une fois et je le coupe sans même y jeter un coup d’œil. Il n’y a que peu de personne possédant ce numéro et je ne souhaite parler à aucune de ses personnes. Je finis de nettoyer mon arme avant de la remonter avec attention, prenant le temps en même temps d’organiser mes pensées. Je n’avais pas de nouvelles d’Hector, j’avais cédé pour la première fois au désir depuis des années, une action que je regrettais à moitié… Ou totalement, surtout en connaissant la race de mon partenaire. J’avais un nouveau moroï à protéger… D’un côté, on pourrait dire que je reprenais contact avec la société et de l’autre je partais totalement à la dérive… Bah ça ne me changeait pas de ma vie quotidienne, j’avais toujours été du genre moitié moitié. Je suppose qu’on pouvait dire que j’étais également à moitié folle.

Je m’assure de laisser le cran de sécurité, de prendre un chargeur supplémentaire et, attrapant ma veste rouge, je sors du studio miteux dans lequel je loge. Je fais le chemin à pied, de toute façon, ce n’est guère loin et je préfère pouvoir immédiatement me défendre dans ce quartier. J’en profite pour scanner les rues mais je ne croise cette fois aucun Strigoï cinglé, ça me change de l’habitude, j’en croise toujours un chaque soir, que j’affronte ou pas. Généralement quand ces idiots me laissent tranquilles, je ne vais pas leur chercher des noises, je ne tiens à tuer que l’un d’entre eux, les autres peuvent attendre, j’aurais tout le temps du monde pour m’occuper de leurs cas quand j’aurais réglé mon petit problème sans nom…

J’arrive enfin devant la boutique et je pousse la porte, me rendant compte que je suis légèrement en retard par rapport à mon habitude. Je n’aime guère cela, je préfère arriver plus tôt, ça m’aide à prévenir face aux mauvaises surprises. Je suppose qu’on peut dire que je suis trop négative, à imaginer que je vais forcément tomber sur quelque chose de mauvais… Mais j’ai plutôt tendance à dire que je suis prévoyante car chacune de mes sorties se concluent toujours sur une mauvaise note…

« Lilith ? »

Je lève les yeux sur Anna, la jeune vendeuse que la proprio a engagé depuis quelques semaines, c’est elle qui s’occupait de toutes mes commandes depuis quelques temps et donc de mes chargeurs. Bien sur je devais m’approvisionner en balles en argent ailleurs mais le reste, je pouvais l’avoir ici et c’était tant mieux, je n’aimais pas perdre du temps à courir à droite à gauche pour rien.

« Salut A, t’as ma comm… »

Je n’ai pas le temps de finir ma phrase qu’une poupée blonde se trouve devant moi, et pile devant moi pour le coup. Je plonge mes yeux dans les siens et je remarque immédiatement la couleur de ses prunelles. On dirait que je l’aurais finalement mon Strigoï ce soir, et vu son regard méprisant, elle n’allait pas se contenter de passer sa route sans me chercher des poux. Tant pis pour elle, je ne suis pas du genre à me laisser faire, elle le remarquera bien assez tôt…

« Que peut-il bien te trouver ? »
« Apparemment quelque chose que tu n’as pas, peu importe de qui tu parles. »

Même si j’en ai une petite idée. Comme véritable ennemi, dans le coin, je n’ai que mon monstre. Tu le connais donc. Qui es-tu pour lui ? Surement une amante, tes propos ont bien l’air d’être de ce genre… Sauf que tu n’as pas l’air jalouse, on dirait juste que tu veux m’étudier telle une bête curieuse. Qui es-tu la blondinette ?
Elle continue à parler, m’insultant, du moins le pense-t-elle surement… Je n’ai rien d’exceptionnelle ? Oui je le sais, j’ai juste un passif merdique et j’essaie de m’en sortir de mon mieux avec ce que j’ai. Alors oui, je le sais ma pétasse que je n’ai rien qui sorte de l’ordinaire, si tu pouvais le répéter à mon monstre qu’il m’oublie totalement comme il a l’air de le faire ces derniers jours, ça m’arrangerais véritablement.

Elle m’attaque, je me suis bien trop perdu dans mes pensées, tout ce que je peux faire c’est reculer, ma dague est caché dans ma botte, trop difficile d’accès pour l’instant. Je sens le sang qui coule le long de mon bras avant même de sentir la douleur… En fait je ne sens pas vraiment la douleur même si la lacération est profonde, trop profonde. Les douleurs psychiques sont bien plus prenantes que celles physiques et j’ai eu le temps de m’habituer à la douleur, à m’en désensibiliser. Certes j’ai légèrement mal mais je peux facilement oublier cette douleur, mettre l’information de côté. Ce qui me préoccupe le plus est la perte de sang. Je vois Anna me regardait avec peur avant de désigner du menton un fusil à pompe, ses lèvres forment une phrase que je comprends rapidement : "Il est chargé". Je hoche légèrement la tête pour lui signifier que j’ai compris, elle a l’air de s’intéresser à l’armement de la salle, je pourrais me jeter sur elle mais ça ne servirait à rien, sa force est largement supérieur tout comme sa vitesse, j’ai appris à penser par surprise, c’est cette surprise qui nous fait gagner. Alors plutôt que me jeter sur elle, j’attrape le fusil à pompe et je mets la balle dans la chambre de tire ainsi quand elle parle, je peux agir. Je ne jette pas un coup d’œil aux filles, je sais que sinon, je perdrais les boulons et j’ai d’abord un tir à réussir.

Mécaniquement et froidement, je fais passer le fusil à pompe devant moi. J’ai le temps de voir les yeux de la blonde s’écarquiller et je remarque qu’elle commence à se déplacer pour éviter la balle, manque de chance pour elle, elle a deux choix, elle peut soit avancer, soit aller à gauche alors il ne m’est pas difficile d’ajuster mon tire. Le coup part dans une bruyante détonation et je sais que je l’ai touché quand elle vole littéralement dans une étagère. Je ne me concentre pas sur elle, tournant mon attention vers les filles en m’assurant que le fusil à pompe reste chargé. Je m’accroupis à côté de Katie, celle qui est blessée en enlevant ma veste, puis ma chemise pour en faire un bandage de fortune. Le tout me prend une dizaine de secondes, trop longtemps quand on sait que c’est une balle en métal que j’ai envoyé dans la blondinette, elle doit déjà être en train de guérir. Je m’adresse rapidement à Anna pour qu’elles se barrent.

« Prends Katie avec toi, sortez de là par la porte arrière, je m’occupe de la blondinette. »

Je ne lui laisse pas le temps de répliquer, me rendant compte que j’agis stupidement, j’aurais du tuer la Strigoï tant que je le pouvais encore plutôt que de m’occuper des filles, voilà les erreurs que nous pouvons faire en nous attachant, je savais que c’était une mauvaise idée. Je laisse le fusil à pompe à Anna et prend mon flingue dans une main, ma dague dans l’autre tout en avançant dans l’allée où se trouvait la Strigoï. Comme je m’y attendais, je trouve l’étagère effondré mais pas de trace de ma Strigoï, pourtant vu le sang je l’ai bien touché… Très bien tu veux qu’on commence la traque ? Grâce à mon monstre, je commence à devenir de plus en plus forte à ce jeu, commençons donc.

« Aurais-je bousculé tes plans pour que tu te caches ainsi blondinette ? Ou viens-tu de comprendre que la surprise peut vite devenir dangereuse ? T’es un danger ouais, mais je peux en être un plus grand que toi si tu m’en laisses l’occasion. »

Je tourne au coin de l’étagère mais je ne la vois toujours pas. Un petit tour sur moi-même, elle n’est nulle part en vue mais je ne doute pas qu’elle soit dans le coin et que sa prochaine entrée sera percutante. Viens, je t’attends, je n’ai pas peur de la douleur, je n’ai pas peur de la mort. Cherches à me faire souffrir si tu le souhaites, moi je te tuerais. Tu viens de t’ajouter toute seule à ma faible liste de personne à tuer. A dire vrai, seul mon père, mon oncle et Hector figurent dans cette liste. On dirait que sa petite copine s’ajoute au lot. Viens donc me faire tâter de tes crocs, je te ferais tâter de mes poings.

« Tu le connais c’est cela ? Ce monstre ? Qui es-tu ? Sa mini-monstre personnelle ? C’est pour cela que tu cherches à me tuer ou aurais-je vraiment volé ton petit ami ? »

Dis moi, qui es-tu… Peut être cette information me déconcentrera assez pour que tu réussisses à me tuer, c’est tout bénéf’ pour toi mais prends garde, je ne me laisserais pas tuer facilement…
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MessageSujet: Re: Mieux vaut un ennemi sage, qu'un ami stupide [Lilith]   Mieux vaut un ennemi sage, qu'un ami stupide [Lilith] EmptyLun 18 Jan - 13:26



Mieux vaut un ennemi sage qu'un ami stupide
Lilith & Promesse

A tout être humain ont été concédées deux qualités : le pouvoir et le don. Le pouvoir conduit l'homme à la rencontre de son destin ; le don l'oblige à partager avec les autres ce qu'il y a de meilleur en lui


Peut-être aurais-je mieux fais de l’attendre à l’extérieur. Peut-être aurais-je mieux fais de ne pas la provoquer sur son terrain, mais la conscience.. disons que je ne suis pas connu pour cette particularité. Alors, je la provoque. Que peut-il te trouver ? Qu’as-tu d’aussi spécial ? Je ne comprends pas, tu ne semble pas même capable de parer mon coup. Au vu de ta réponse, tu ne m’as pas l’air ravi de cette obsession à ton égard. Quel genre d’idiote es-tu pour ne pas apprécier le charme d’un homme comme lui ? Es-tu si bête ? Je ne comprends pas. N’importe quelle femme aimerait avoir la chance d’être à ta place. Qu’est-ce qui cloche chez toi ? Tu ne vas pas me dire qu’il ne t’attire pas, je ne te croirais pas. Son  charme ne peut te laisser indifférente, c’est bien impossible. Alors quoi ? Est-ce son espèce qui te révulse ? Franchement ? Tu dois être bien stupide pour t’arrêter à de telle réflexion. Cet homme est le meilleur prétendant que tu aurais pu avoir. D’un certain point de vu, cela allait me faciliter les choses. Pas d’attachement, pas de sentiments, pas de souffrance face à ta perte. Je pouvais donc te tuer sans crainte. Jamais ne subira-t-il ce mal être qu’était le mien depuis des semaines maintenant. Jamais il ne sera contraint de vivre cette perte. Alors soyons honnête l’une envers l’autre, pour son bien, je dois te éliminer aujourd’hui, pendant qu’il est encore temps.


Je la blesse, mais elle ne réagit guère. Cela ne t’affecte donc pas ? N’as-tu pas peur que je perde le contrôle ?  Que je te saute à la gorge ? Peut-être que blesser ces vendeuses te fera davantage réagir ?  Mon épée traverse le ventre de la vendeuse la plus proche de moi, amenant une merveilleuse odeur de sang jusqu’à mes narines. Je suis certaine que tu serais délicieuse, ma douce, comme ta collègue. Et je suis certaine que votre cliente serait plus à même de me satisfaire. Un mauvais sourire sur les lèvres, je donne toute mon attention à ma victime, découvrant un fusil braqué sur moi. Vraiment ? Tu compte m’effrayer ainsi ? Que crois-tu que je risque ?  Une petite blessure ? Celle-ci ne durera guère bien longtemps, et lorsque je serais totalement remise, je te promets que tu ne reverras que d’une chose, ne plus être de ce monde, pour ne pas connaître les misères que je te ferais subir. Je n’ai que deux possibilité qui s’offre à moi. Foncer dans le tas, et, éventuellement, lui arracher la tête, une option que j’aurais habituellement privilégié, mais aujourd’hui, je choisirais l’option de la sécurité, de façon à éviter ce coup, bien qu’il ne sera pas mortel. Je me déplace sur ma gauche, ma seconde option, pensant être plus marine qu’elle, mais elle avait visiblement anticipé mon coup, et je prend son tire de plein fouet, la balle percutant mon épaule, pour y rester coincé.

« Salope »

Mon dos cogne violemment l'étagère, et je sais, dès cet instant, que je ne pourrais pas la laisser repartir vivante. Je me dégage des débris de l'étagère qui c'est brisé sur le coup, et profite de son inattention, pour trouver un coin tranquille, histoire de pouvoir retirer cette balle en toute tranquillité. Cela est délicat, ainsi que douloureux. Elle ne m'a pas loupé cette garce, la balle c'est profondément enfoncé dans mon épaule, mais après quelques grognements, je parviens à l'extirper. Maintenant, à nous deux ma belle. Je la laisse tourner à travers le magasin, sans doute à ma recherche maintenant que les deux vendeuses ont disparu. Je me déplace en même temps que toi, et j'ai l'avantage d'être plus silencieuse. Je réfléchis à ma propre technique, et j'ai la chance qu'elle est choisi une armurerie suffisamment ancienne pour qu'il vende encore des arcs, et arbalètes. Je me saisis d'un arc, avant d'apparaitre deux rayons plus loin que le sien. Tu es prête, ma belle ? Car je peux te promettre que je ne te louperais pas. Je pousse le rayon, qui s'entrechoque au suivant, avant de s'effondrer tout proche d'elle. Elle est suffisamment rapide pour ne pas rester sous l'étagère, mais sa cheville reste coincée sous l'effondrement. Parfait, exactement ce dont j'avais besoin. Je m'approche d'elle. Je sais qu'elle n'est pas impuissante pour autant, mais maintenant qu'elle est bloqué au sol, ces mouvements sont limités. Qu'est-il pour moi ? C'est ce que tu veux savoir ? Par curiosité ? Ou serais-tu jalouse ? J'avoue que cela pourrait porté en ma faveur, mais je préfère opter pour la vérité.

« Mon plus proche allié »

Celui qui m'a aidé lors de sa disparition, qui m'a soutenu dans les étapes qui ont suivis. Il a été là pour moi pendant toutes ces semaines, je ne peux pas le laisser s'autodétruire en s'éprenant d'une minable Dhampir comme toi, cela pourrait lui couter cher, et je ne peux pas laisser une chose pareille arrivée. Je ne peux pas lui laisser l'occasion de souffrir comme j'avais souffert. Le prix a payer est cher pour toi. Tant pis, il ne fallait pas se mettre au milieu de mon chemin. Je place cette flèche dans l'arc, mais ce n'est pas elle que je vise, la tuer tout de suite serait bien trop rapide, elle mérite de souffrir dans d'atroce souffrance. Alors je vise la vitrine derrière elle, qui se brise en un millier de morceau de verre, qui atterrissent autour d'elle, mais également sur elle, écorchant sa peau à divers endroit, faisant une nouvelle fois couler son sang. Alors qu'en penses-tu ? Est-ce douloureux ? Es-tu capable d'en supporter davantage ?

Je m'approche toujours plus d'elle. Après tout cela, n'as-tu toujours pas peur ? Pourquoi n'es-tu toujours pas effrayer ? Une grande majorité de tes semblables m'auraient déjà supplié de les laisser en vie, mais toi, tu es toujours là, à me regarder d'un regard haineux ? Crois-tu que cela m'effraiera ? Je m'accroupie prêt d'elle attrapant un bout de verre au sol, que je pointe contre son ventre. Du bout le plus tranchant, je dessine une profonde entaille jusqu'au dessous de son sein gauche, non loin du cœur, et m'arrête à cet endroit. Comprends-tu ce qui va suivre ? J'approche mon visage du sien, prête à lui murmurer ces derniers mots, mais une odeur attire mon attention, une odeur à laquelle je n'avais pas porté attention jusque là. Une odeur de sexe, mélangé à l'odeur de mes semblables. Alors ainsi, tu te refuses, à lui, mais couche avec d'autres Strigoïs ? N'est-ce pas pathétique ?

« Tu refuses de t'offrir à lui, mais tu vas tirer ton coup auprès d'un autre ? Sais-tu comment j'appelle ce genre de femme ? »

Non. Tous les mots qui me viennent en tête ne seraient sans doute pas suffisant pour la qualifié, alors j'abandonne cette idée. Tu as la chance de pouvoir profiter des plus beaux parties de cette ville, et tu ne la saisis pas. Et pourquoi ? Pour un autre ? Es-tu stupide à ce point ? Je n'ai pas bougé, si ce n'est ce morceau de verre enfoncé davantage dans sa peau, au niveau de son cœur. Prépares-toi à faire tes adieux, tu n'en as plus pour très longtemps.


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MessageSujet: Re: Mieux vaut un ennemi sage, qu'un ami stupide [Lilith]   Mieux vaut un ennemi sage, qu'un ami stupide [Lilith] EmptyMar 19 Jan - 22:47



Mieux vaut un ennemi sage, qu'un ami stupide
Lilith & Promesse

Parce que capituler, ce n'est pas être vaincu, c'est ne plus se battre. Parce que ça signifie se laisser marcher sur les pieds, remettre son honneur dans la boue, laisser son âme couler dans le sang. Parce que capituler, c'est se souiller, se détruire. C'est pour ça que je ne capitulerais pas.

On peut être surpris par n’importe quoi de nos jours, même par une Strigoï cinglée. Je devrais m’habituer au fait que la plupart des gens peuplant ce monde était totalement cinglé, les Strigoïs encore plus que les autres mais je me faisais tout le temps surprendre. Tant pis, un peu de douleur comme rappel, ce n’était guère pire que ce que j’avais déjà pu vivre. J’arrive heureusement à sauver les filles et c’est tout ce que je peux souhaiter faire ce soir. Je m’en rends compte quand j’envois cette balle dans la peau de cette fille que c’est une mauvaise idée mais c’est la seule que je puisse accomplir. Quoi qu’elle ait contre moi, elle ne me lâchera pas avant que la nuit tombe ou que la mort s’abatte sur une de nous deux. Je ne présume pas mes forces, je sais avoir un bon niveau mais j’ai rouillé depuis quelques années, je ne pouvais pas m’entraîner autant que je le souhaitais en traquant Hector et aujourd’hui, j’en paie les pots cassés mais tant pis. Si je dois mourir ce soir, mon seul regret aura été de ne pas l’emporter dans la tombe.

Je rejoins le lieu où elle est tombée, un lieu qu’elle a déserté. Où te caches-tu maintenant blondinette ? Tu es dangereuse, tu as des avantages certains sur moi alors pourquoi te cacher ? Est-ce que tu aurais enfin appris le mot prudence ? J’ai plusieurs fois plombé Hector alors qu’il devait être plus fort que toi, je devrais réussir ce tir si tu me laisses être assez proche de toi. Alors apparais ! De toute façon, ça ne sert à rien de tourner autour du pot. Je la provoque, peut être une fois de trop, peut être pas assez. Le résultat est là, je me retrouve coincée. J’ai vu ses étagères tomber, mais j’ai mal calculé mon coup, je l’avoue, je pensais avoir plus de temps. J’ai lâché ma dague et j’en sens le manche s’enfoncer dans mon dos et mon pistolet se retrouve au niveau de ma jambe qui est également coincée sous l’étagère. Il y a une machette juste à côté de ma main, qui devait se trouver sur l’étagère alors je l’attrape avant de me redresser à demi pour tenter de déloger ma jambe. C’est la souffrance qui me fait suer à grosses gouttes et non pas la peur, la fureur également, les deux sont intimement liés. Je suis coincée, surement avec une cheville brisée, sous une étagère. Je sais que ce n’est pas une action que je devrais entreprendre si ma cheville est brisée, cela signifierait peut être l’endommager irrémédiablement mais sur le moment, seul ma survie compte. Alors je me traîne hors de l’étagère, sentant ma cheville ripée contre l’étagère, la sentant se défoncer tout comme les os sortaient de leurs loges de tissus… La douleur est forte mais c’est sa voix à elle qui m’arrête.

« Mon plus proche allié. »

Je lève les yeux pour la voir devant moi, son arc tendu vers moi et ses prunelles dans les miennes. Je ne prends pas vraiment le temps d’analyser ses propos dans un premier temps, prenant plutôt garder à sa gestuelle. Finalement, je comprends ce qu’elle souhaite dire. Allié n’est-ce pas ? Ne devrais pas tu dire ami plutôt ? En tout cas, c’est bien plus merdique qu’une amante jalouse car au moins, celle-ci est contrôlable par sa fureur alors qu’une amie qui pense protéger son partenaire… Tant pis, je m’en sortirais, comme je m’en suis toujours sortie. J’ai un doute quand sa main armée se lève mais ce n’est que la vitre qu’elle atteint. T’as fait une erreur blondinette, si tu souhaitais réellement me faire souffrir, t’aurais mieux fait d’envoyer une balle, l’explosion de la vitre aurait été plus conséquente, la vitesse des projectiles plus rapides, la douleur plus forte. Cette douleur est là mais comparée à ma cheville, ce n’est rien. L’adrénaline et la fureur me maintiennent éveillée, je suis tout de même obligée de protéger ma tête pour ne pas recevoir des éclats dans l’œil et quand je sors de ma cachette, c’est son visage que j’ai devant moi. Belle, elle l’est et elle est même le genre de femmes qui doit attirer l’attention des gens, mais très franchement, je vois juste en elle sa monstruosité, elle ne la cache même pas. D’un coup, je n’ai aucun mal à comprendre comment il peut s’entendre aussi bien avec elle…

Elle prend un bout de verre et je me fige, non pas de peur mais parce que si je bouge d’un pouce, elle verra ma cheville mal en point mais presque sortie et ma machette. Je la laisse se fasciner pour ma souffrance, tenter de graver sa trace dans ma chair. Fais donc ça, tu ne seras pas la première, qu’est-ce une cicatrice de plus face à la multitude que je possède déjà ? Les pires cicatrices ne sont pas celles qui marquent notre peau, se sont celles qui marquent notre âme. Tu penses laisser un souvenir intarissable sur moi, ma chère ? Je te prouverais que ce n’est pas le cas. Je profite de sa fascination pour libérer totalement ma cheville et me fige de nouveau mais elle ne remarque rien, vu ses prochaines paroles, je comprends mieux pourquoi. Ainsi tu le sens encore sur moi ? Au moins cet homme aura-t-il une nouvelle utilité, il t’aura distraite.

« Tu m’as déjà appelé par ce genre de nom d’amour blondinette, pas trop d’un coup, je pourrais croire que tu es amoureuse de moi. »

Je te provoque oui, mais y a une raison, dès que j’ai parlé, tu as commencé à me regarder et j’ai pu agir, je lève et ma machette s’abat sur sa main, ou en tout cas la frôle vu qu’elle a retiré précipitamment sa main. Qu’à cela ne tienne, je t’affronterais en étant encore plus proche. Le morceau de verre planté dans le corps, je me retourne tout de même vers elle et lui envoie un crochet dans le nez, j’ai la satisfaction de l’entendre craquer sous mes doigts, certes sa souffrance ne durera pas mais ça me fera plaisir le temps que cela durera. Prends toi ça blondinette. Je bascule le poids de mon corps sur le sien, agrippant le manche de ma machette d’une main, la lame à l’autre bout de l’autre et positionnant celle-ci sur sa gorge. Si jamais j’abaisse la lame, elle finira décapitée. J’ai le plaisir de voir sa peau se nécroser et fumer légèrement sous ma lame.

« De l’argent, ne trouves-tu pas que ce magasin est très intéressant ? »

Mon ton est badin, quiconque nous écoutant aurait pensé que nous conversions poliment s’ils n’avaient pas vu notre position. Je sens le sang coulait de tous les côtés, mon visage, mes bras nues, mes cuisses, ma cheville… Un liquide écarlate qui allumait une lueur de fin dans ses yeux. Finalement vous êtes tous les mêmes n’est-ce pas ? La seule chose qui compte pour vous, c’est se nourrir en faisant souffrir l’autre.

« Pour répondre à ta question ma pétasse adorée, si je ne tire pas mon coup avec lui, c’est que sans lui, je n’aurais pas besoin d’aller voir ailleurs pour coucher. J’avais déjà quelqu’un mais je vois dans tes yeux que tu connais ça. Cette lueur de folie et de peine, je la connais, alors tu l’as tué cette personne ? Ou elle t’a abandonné parce que tu la faisais chier ? »

Quoi tu croyais quoi ma belle ? Que parce que je suis une Dhampir, je vais jouer selon les règles ? Je serais la gentille et tu seras la méchante ? Tu as fais l’erreur de croiser mon regard et je sais parfaitement y déchiffrer le moindre secret des gens. Cette lueur d’horreur, de peine et de fureur dans tes yeux quand j’ai mentionné le fait que tu serais amoureuse de moi m’a également mise sur la voie je l’avoue. Tu as été amoureuse, tu l’as perdu, une autre fois, un autre jour, j’aurais pu compatir. Pas ce soir et plus jamais. Mon monstre a enlevé presque toute mon humanité, assez en tout cas pour que je ne compatisse pas avec un autre bourreau.
Je la regarde droit dans les yeux, prête à abaisser ma lame sur sa gorge avant de prendre une dernière fois la parole.

« Quand il te rejoindra, sois gentille de ne pas oublier de lui dire qui t’as tué et ne t’inquiète pas, tu ne resteras pas seule très longtemps. »
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MessageSujet: Re: Mieux vaut un ennemi sage, qu'un ami stupide [Lilith]   Mieux vaut un ennemi sage, qu'un ami stupide [Lilith] EmptyLun 25 Jan - 22:55


Mieux vaut un ennemi sage qu'un ami stupide
Lilith & Promesse

A tout être humain ont été concédées deux qualités : le pouvoir et le don. Le pouvoir conduit l'homme à la rencontre de son destin ; le don l'oblige à partager avec les autres ce qu'il y a de meilleur en lui


Tu as fais une erreur en me prenant pour cible. Tu aurais peut-être du accepter les souffrances que j’escomptais te faire endurer, cela aurait été douloureux, c’est certain, mais en t’attaquant à moi, tu viens de m’offrir la traque, si l’on peut appeler cela ainsi, la plus excitante de ma vie, et je peux te faire la promesse que tu ne ressortiras pas d’ici vivante. Tu aurais peut-être mieux fais d’en finir avec moi lorsque tu m’avais dans le viseur, car tu n’auras plus cette chance. Je ne compte pas t’offrir la moindre chance de survie, tu le comprendras bien assez vite. Ma blessure totalement cicatrisé, je décide qu’il est temps pour moi de passer au chose sérieuse. Je choisis soigneusement mon arme, avant de pousser ces étagères qui viennent s’écrouler sur elle. Alors, que comptes-tu faire, maintenant que tu es prise au piège ? N’as-tu pas le regret de ne pas m’avoir achevé sur le moment ? Je m’approche d’elle, mon arc en main, un sourire plus que sadique sur le visage. Vois-tu à quel point cette situation me plaît ?  Je crois que j’aime d’autant plus l’idée qu’il s’agisse de toi, que je sois en mesure de te faire souffrir. Me détestes-tu un peu plus en cet instant ? J’en suis certaine, mais je ne te laisserais pas l’occasion de retourner toute cette haine contre moi.

Je redresse mon arme, visant la vitre pour qu’elle explose en mille morceau, écorchant son visage, et le reste de son corps. Alors ? Que penses-tu de ça ? Et maintenant ? Que comptes-tu faire pour t’en sortir ? Je m’approche un peu plus d’elle, m’accroupissant à ces côtés, prenant ce morceau de verre en main. Sais-tu ce qu’il va se passer maintenant ? Je vais en finir avec toi. Je vais douloureusement mettre fin à tes jours. J’enfonce ce bout de verre au plus prêt de ton cœur, avant que je ne repéré cette odeur sur toi. Cet homme, ce Strigoï. Je ne sais pas de qui il s’agit, je ne reconnais pas cette odeur, je sais seulement que ce n’est pas lui, et c’est suffisant pour attiser ma colère. Sais-tu que cette obsession le rend dingue ? Et toi, qu’est-ce que tu fais ? Tu t’envoies en l’air avec un autre. Je te ferais payer cher cette erreur.

« La limite est fine entre la haine et l’amour, l’un comme l’autre, cela mène toujours à la mort de l’un des deux partenaires »

J’avais eu la chance de vivre, là où Adalrik avait rendu l’âme. J’avais une chance de survivre, je e manquerais pas de la saisir. Tu n’allais pas me l’arracher maintenant que j’avais repris goût à la vie. Tu étais également ma partenaire dans ce combat, et comme e venait de le dire, cela menait toujours à la mort de l’un des deux, en l’occurrence, ce sera toi. Tu essaies de me porter un coup, sans que je ne l’ai vu venir, tu me loupes de peu, mais tu auras réussi à me déséquilibrer. Un coup à mon nez, qui craqué dans un son glauque. La douleur n’est pas vraiment là, et je le remets en place sans tarder. Tu en profites pour porter ta seconde attaque, et je me retrouve vite avec un couteau sous la gorge. Un couteau d’argent, à en croire tes paroles, et la douloureuse brûlure qui marque ma peau. Cela n’est guère très aimable, mais je n’ai pas dis mon dernier mot, alors je serais toi, je prendrais garde. Tu me provoques un peu plus, m’expliquant les raisons d’un tel choix, d’un autre homme que Hector, et si j’aurais pu accepté ces paroles, les prochaines me mettent hors de moi. Tu as fais une erreur en mettant ce sujet sur la table, c’est peut-être ce qui te coûtera la vie aujourd’hui. Je vois rouge, littéralement. Je ne parviens même pas à saisir ces nouvelles paroles. Tu as fais l’erreur de ne bloquer, ni mes bras, ni mes jambes. Je te donne un gros coups de genoux enfonçant sans doute le bout de verre dans son corps, mais je m’en fiche pas mal, je n’ai pas qu’une seule idée en tête, la faire souffrir, autant que je le peux. Je la renverse au sol, ne me préoccupant même pas des bouts de verre étalés au sol, ce n’est de toute façon pas chez moi qu’ils causeront le plus de dégâts. Ma blessure à ma gorge n’a pas encore cicatrisé, mais cela aussi, je m’en fiche. C’est à mon tour de plaquer une lame sous sa gorge. On fait moins la maline, maintenant, tu aurais sans doute mieux fais de réfléchir, avant d’ouvrir la bouche, ça t’empêchera de sortir des conneries pareilles.

« Par quoi vais-je commencer ? Peut-être un peu de chirurgie esthétique, pour m’assurer qu’il ne tombe plus sous ton charme ? Ou peut-être que je pourrais commencer par t’ouvrir le ventre ? »

La porte s’ouvre soudainement pour laisser entrer la jeune vendeuse que je n’avais pas encore blesser, un flingue à la main. Si tu n’avais pas hésité, peut-être aurais-tu pu me toucher, mais tu as hésité la seconde de trop, et cela aura joué contre toi. Je me retrouve dans son dos, une main autour de sa gorge, une autre se saisissant de son revolver. Je m’approche de la jeune Dhampir avec ma nouvelle captive. Toujours ce mauvais sourire sur les lèvres, et cette haine pure dans le regard.

« On dirait que tu ne seras pas là première à y passer, dis au revoir »

Je pointe l’arceau sommet de son crâne, et tire plusieurs balles, faisant littéralement exploser sa cervelle. Ne trouves-tu pas ce spectacle grandiose ? J’avais causé des tueries à ces côtés, mais je crois n’avoir jamais autant pris de plaisir qu’à celle-ci. Je comprenais maintenant tout l’intérêt de bloquer ces sentiments, c’était une chose bien inutile, qui nous faisait hésiter. Et il ne fallait pas avoir d’hésitation dans ces circonstances. Je m’approche d’elle, toute sorte d’idée en tête pour la faire souffrir à son tour, laissant le cadavre retomber à moitié sur elle. Peut-être que je devrais garder la tête, et en faire un trophée.


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MessageSujet: Re: Mieux vaut un ennemi sage, qu'un ami stupide [Lilith]   Mieux vaut un ennemi sage, qu'un ami stupide [Lilith] EmptySam 13 Fév - 18:11



Mieux vaut un ennemi sage qu'un ami stupide
Promesse & Lilith & Emma & Nathaniel

J’admets que je ne m’étais pas attendu à ce petit tour de passe-passe, mais ne pense pas m’échapper encore longtemps l’ami, ton nom fait partie de ma liste et j’ai la ferme intention de t’abattre ce soir, car si je te laisse fuir alors c’est moi qui me retrouverai dans une position fort délicate. Ne le prends pas mal mais je préfère te tuer et assurer mes arrières plutôt que de te laisser la vie sauve. Je continue de le traquer, suivant sa piste malgré ses efforts pour me mener ailleurs. Pauvre strigoï, tu ne sais pas sur qui tu es tombé et ce n’est pas pour me vanter mais en matière de chasse personne ne peut me tromper. Où comptes-tu courir comme ça ? Combien de temps penses-tu tenir dans cet état ? L’argent qui coule dans ton sang te donne l’impression d’agoniser, te donne l’impression d’être fou. Ça ne te tuera pas malheureusement, mais vue l’état dans lequel tu dois être, ça ne devrait pas être bien compliqué de te porter le coup final. Tu as de la chance d’être aussi vieux, sinon tu n’aurais pas été capable de t’enfuir, mais au final tu ne fais que retarder la fin inévitable que je vais t’accorder ce soir.

Le fou a la mauvaise idée de se rendre à l’armurerie de Chloe pour se cacher. J’aurais pu laisser mes sentiments prendre le dessus et paniquer si j’avais eu un doute qu’elle soit à l’armurerie, mais je sais que ce soir elle avait d’autres projets en tête. Néanmoins je ne te laisserai pas non plus te servir et salir l’endroit, après tout c’est tout de même son lieu de travail alors je n’ai pas envie qu’il finisse en mauvais état à cause de moi. Je jette un bref coup d’œil à l’intérieur et le repère immédiatement. Fini de jouer maintenant. J’use de ma rapidité de strigoï pour entrer et plaque violemment le strigoï blessé contre l’un des murs, un pieu en argent enfoncé dans son cœur. Une larme coule le long de sa joue sous la puissance du coup alors que son regard est plongé dans le mien. Je vois bien qu’il a envie de me demander pourquoi. Pourquoi est-ce que je tue les miens ? Parce que vous n’appartenez justement pas à mon camp.

- Laisse-toi aller, c’est terminé maintenant.

J'enfonce un peu plus le pieu dans son cœur et vois la vie quitter peu à peu ses yeux jusqu’à ce qu’elle s’éteigne complètement. Je retire ensuite mon pieu et le laisse retomber au sol. Je m’apprête à sortir mon portable pour prendre le cadavre en photo et envoyer la preuve de sa mort au gouvernement, mais je me rends compte que quelque chose ne va pas. Je me retourne alors et constate le véritable bazar dans lequel a été plongé ce lieu, sauf que je n’en suis pas responsable. Deux femmes me regardent, une jeune strigoï qui est apparemment parvenue à avoir le dessus sur une dhampir en bien mauvais état. Je regarde dans un premier temps tous les dégâts des lieux, des morceaux de verre un peu partout, une étagère écroulée et donc tout ce qu’il y avait dedans est renversé par terre, de quoi rendre Chloe furax. Il va falloir que je m’occupe de tout ce bazar avant que Chloe ne revienne ici, je ne tiens pas à ce qu’elle retrouve son armurerie dans cet état. Enfin pour l’heure c’est surtout la dhampir qui a besoin de mon aide, j’analyse rapidement ses blessures et constate que dans son état elle ne sera pas très utile dans un combat, alors autant faire en sorte qu’elle se repose pendant que je m’occupe de la petite jeune.

En général je ne suis pas du genre à me mêler des combats entre strigoïs et dhampirs à moins que le strigoï fasse parti de ma liste. Sauf que là, non seulement elle n’a pas choisi le bon lieu pour ce combat, mais en plus elle s’en est prise à la vie d’humains et je ne manque pas d’apercevoir ce cadavre et ces morceaux de cervelle qui ont giclé un peu partout. Non seulement elle l’a tué mais en plus de ça elle ne respecte même pas son corps. Je pose mon regard vers la strigoï qui m’observe étrangement, apparemment elle n’a pas compris pourquoi je viens de tuer l’un des nôtres. Désolé ma petite, mais ce soir tu n’es pas tombée sur un strigoï venu jouer avec toi. J’essaie d’attirer un peu l’attention sur moi en m’adressant directement à la strigoï, profitant en réalité de ce bref échange pour analyser la distance qui nous sépare et de quel côté est-ce qu’elle tient sa garde.

- Mesdames, vous n’avez vraiment pas choisi le bon endroit pour ce genre d’affrontement. A cause de vous je vais devoir passer la soirée à nettoyer, et trois corps ça fait tout de même beaucoup, surtout si je dois en plus m’amuser à retrouver tous les morceaux de cervelle.

Comptez bien mesdemoiselles, actuellement il y a deux cadavres autour de nous, ce qui signifie qu’il y en aura bientôt un de plus. La strigoï ou la dhampir ? Je vois que le doute persiste encore, mais ce ne sera plus pour longtemps. J’use de ma rapidité pour venir plaquer la strigoï face contre l’un des murs, bloquant sa main armée dans son dos et serrant ma prise suffisamment fort dessus pour qu’elle laisse tomber son arme. Je ne perds pas de temps à lui injecter de l’argent sous forme de liquide au niveau de sa colonne vertébrale, ça devrait la calmer dans la minute qui vient et l’empêcher de bouger. Elle tente de se débattre et reprendre le dessus tant qu’elle le peut encore, mais je la retourne et vient cette fois la plaquer dos contre le sol, mon corps au-dessus du sien la bloquant du moindre mouvement.

- Tu as de la chance d’être jeune, ta mort sera brève. Savais-tu qu’une colonne vertébrale paralysée t’empêche de te battre ? Au moins tu mourras moins bête. Je t’avais bien dit que tu n’avais pas choisi le bon endroit pour tuer.

Je relâche doucement ses mains, constatant qu’elle est belle et bien paralysée. Il ne me reste donc plus qu’à l’achever maintenant. Je ne jette pas de coup d’œil vers la dhampir, je m’occuperai d’elle une fois que j’aurais réduit celle-ci à l’état de cadavre. Alors je me contente de sortir le pieu qui m’a servi à tuer le précédent strigoï et le place au-dessus de son cœur.

- Ne t’en fais pas, ce sera rapide.
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MessageSujet: Re: Mieux vaut un ennemi sage, qu'un ami stupide [Lilith]   Mieux vaut un ennemi sage, qu'un ami stupide [Lilith] EmptyLun 15 Fév - 1:41


Mieux vaut un ennemi sage qu'un ami stupide


Savez-vous pourquoi je n’ai jamais engendré de progénitures ? Parce que cela implique un certain nombre de responsabilités par la suite, c’est du moins ainsi que je l’imagine si on tient à ce que nos progénitures survivent dans ce nouveau monde suffisamment longtemps pour apprendre à éviter les pièges qu’on leur tendra malgré leur force incroyable. Eh oui, l’immortalité ne fait pas tout et les choses se sont d’autant plus compliquées ce dernier siècle avec le renforcement de nos ennemis. Pourquoi j’en viens à tout cela ? Parce qu’en ce qui me concerne j’imagine que ce n’est plus une surprise pour personne de constater que je ne suis pas du genre à m’occuper des autres. J’ai déjà suffisamment de mal à m’occuper de moi-même étant donné les ennemis que j’accumule... C’est en tous cas ce qu’auraient tendance à penser tous ceux qui me connaissent, mes proches comme mes ennemis et je tiens à ce qu’ils continuent de le penser. Néanmoins, cela ne veut pas dire que l’opinion qu’ils se font à mon propos sur ce sujet-là est vrai. Il s’avère que tout cela n’est rien de plus qu’une facette qui me permet de fuir certaines vérités et entre autre la partie qui concerne les responsabilités. En vérité, je pense tout simplement n’être pas prête à pouvoir m’occuper de quelqu’un car je ne pense pas en avoir les capacités. Après tout, Lucian a fait preuve d’un talent remarquable avec moi et d’une patience incroyable. Il a sans aucun doute été le meilleur tuteur que l’on pourrait rêver d’avoir et soyons sérieux deux minutes, je ne suis ni aimante,  ni patiente, ni douée pour expliquer les choses. Avec ses progénitures, il faut avoir une sorte de connexion particulière, un peu comme d’un parent à son enfant, or il se trouve que ma fibre maternelle est encore plus difficile à trouver chez moi que ma gentillesse, c’est pour dire... Néanmoins, il arrive parfois que des événements imprévus nous forcent à revoir notre façon de voir les choses et nous pousse à découvrir des choses sur nous-mêmes qu’on ne soupçonnait pas.

Pourquoi vous raconter tout cela alors que je ne suis toujours pas décidée à engendrer de progéniture ? Parce que j’étais présente la nuit où Promesse est devenue Strigoï, et que je suis en partie responsable de ce qu’elle est devenue aujourd’hui. Certes, je ne suis pas celle qui l’a directement transformée mais comment refuser de me montrer présente alors que son tuteur disparaît mystérieusement de la ville du jour au lendemain en laissant une nouvelle Strigoï toute jeune complètement seule dans une ville plus dangereuse que toutes les autres ? Promesse possède en elle ce côté féroce et sanguinaire bien plus que bon nombre de Strigoïs, mais il lui reste encore beaucoup à apprendre. Je ne pourrais pas vous dire si je suis la personne la mieux qualifiée pour lui enseigner tout cela, mais il était impensable que je la laisse seule face à cette situation. C’est pourquoi je lui ai proposé en premier lieu de venir vivre avec moi au château. Ce n’est qu’un début certes, mais c’en est un. Je dois bien dire que plus les semaines passent, et plus je commence à apprécier cette petite. Le seul problème et le plus embêtant pour moi à vrai dire, c’est qu’elle ne reste jamais en place bien longtemps. La moitié du temps elle n’est pas au château et l’autre moitié du temps il s’avère que j’entends partout qu’elle ne fait que des bêtises ! Entre les nombreux massacres qu’elle commet sans parler de ses coucheries à droite à gauche, cette petite commence à me faire perdre la tête. Oh je n’ai rien contre les massacres bien au contraire, mais entre les mains d’une jeune Strigoï c’est une autre histoire. Promesse est encore trop jeune pour tous les ennemis qu’elle risque de s’attirer et si je la laisse continuer, c’est avec un pieu en argent dans le coeur que je risque de la retrouver et il en est hors de question. Il ne me reste donc plus qu’une chose à faire... Aller la chercher et l’enchaîner à une chaise pour lui faire la morale. Ou peut-être tout simplement essayer de lui parler et de lui donner quelques conseils ? De la former ? Bon, j’aviserai sur le moment.

Je sillonne toute la ville à la recherche de la Strigoï, mais rien à faire elle est introuvable. Au bout d’un moment, je finis par m’arrêter et me rendre à l’évidence... Je sais qu’il lui arrive assez fréquemment de se rendre dans le quartier Sud alors à contrecoeur, je finis par m’y rendre dans le seul quartier que je fuis depuis mon retour à Missoula. Je ne tiens pas à perdre plus de temps que nécessaire par ici alors j’accélère mes recherches. Bon Dieu mais où es-tu Promesse ? J’espère qu’il ne t’est rien arrivé... Personne n’a le droit de te tuer à part moi alors tu as intérêt d’être encore en vie et en bon état lorsque je te mettrai la main dessus. Ça y est... je finis enfin par sentir sa présence tout près d’ici. Une armurerie ? Tu es décidément pleine d’idées novatrices ma chère Promesse. Allons donc voir ce que tu nous mijote. J’entre dans la pièce et me mets aussitôt sur mes gardes en sentant d’autres présences dans les alentours. Trois autres personnes en plus d'elle, ce n’est pas bon. Non... Plus que deux à présent. Je ne perds pas de temps et m’avance vers l’endroit d’où émanent toutes les présences. C’est alors que je me fige en apercevant Promesse plaquée au sol avec Nathaniel juste au-dessus d’elle et s’apprêtant à la tuer d’une seconde à l’autre. Comment ça se fait qu’elle ne se débat même pas ? Nathaniel a dû lui faire quelque chose. Voilà ce que je redoutais. Mais il est hors de question que je le laisse la tuer. Personne ne m’a encore remarqué donc c’est le moment d’agir. En une fraction de seconde je me précipite derrière la Dhampir et lui plaque les mains derrière le dos que j’attrape d’une main tandis que je place un couteau sous gorge avec l’autre main, approchant mes crocs dangereusement de sa nuque tandis que je m’adresse à Nathaniel.
 

- Repose ce pieu et laisse-là repartir ou j’arrache la tête de cette Dhampir.

Si Promesse n’est plus en mesure de se défendre, il me fallait être sûre de pouvoir au moins en immobiliser un des deux à mon tour afin de rééquilibrer les forces. Me battre avec Nathaniel et la Dhampir en même temps ne m’aurait pas permis de pouvoir protéger Promesse en même temps. Ce moyen m’a ainsi paru le plus sûr et puisque Nathaniel protège nos ennemis, j’en conclus qu’il protègera sans doute cette Dhampir également... Il le faudra bien en tous cas. Dans le doute, je commence à me faire plus menaçante et rapproche le coûteau de la gorge de la Dhampir. Un très mince filet de sang dû au bout de la lame commence à s’échapper de sa gorge. Doutes-tu encore que je ne le fasse pas Nathaniel ? J’ai beau t’apprécier mais je ne peux pas pour autant te laisser tuer les Strigoïs auxquels je tiens. Tu n’as plus que quelques secondes pour te décider.

code par slana
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MessageSujet: Re: Mieux vaut un ennemi sage, qu'un ami stupide [Lilith]   Mieux vaut un ennemi sage, qu'un ami stupide [Lilith] EmptyLun 9 Mai - 11:48



Mieux vaut un ennemi sage, qu'un ami stupide
Emma & Lilith & Nathaniel & Promesse

Parce que capituler, ce n'est pas être vaincu, c'est ne plus se battre. Parce que ça signifie se laisser marcher sur les pieds, remettre son honneur dans la boue, laisser son âme couler dans le sang. Parce que capituler, c'est se souiller, se détruire. C'est pour ça que je ne capitulerais pas.

Soirée de merde, bonsoir. J’ai dû faire une action à la con dans le passé et qui me retombe maintenant dessus, il n’y a pas d’autres explications que à ce simulacre de tuerie. On tente de s’étriper mais on arrive qu’à brasser du vent, avoue que c’est pathétique ma salope, tu ne trouves pas ? On se récolte notre lot de blessure de guerre, même si les miennes dureront plus longtemps que les tiennes et pourtant, on est toujours vivante. Tu prends le dessus et je reprends le dessus juste après. Une valse qui me paraît infini mais se conclura pourtant par une mort, il ne peut en être autrement.
Tu m’insultes, devenant folle face au fait que j’ai couché avec un autre que ton « ami ». Désolée pour toi chérie, mais je ne suis pas du genre à suivre les règles. Oui, si j’avais dû céder à quelqu’un, j’aurais dû le faire face à l’homme qui me poursuit depuis des années… Sauf que tu oublies de prendre la haine en compte et celle-ci peut mener bien loin. Mon regard s’ancre dans le sien quand elle me dit que la limite est fine entre la haine et l’amour. Peut-être. Peut-être pas. Cette leçon de morale ne sert à rien quand on connait la conclusion de cette soirée, n’est-ce pas ?

On a perdu assez de temps alors je reprends le dessus, prête à porter le coup fatal. J’aurais dû le faire d’ailleurs, plutôt que tenter de te parler, plutôt que de tenter de te blesser. La seule chose qui importe vraiment est ta mort mais j’ai fais une erreur de débutant, je l’assume. Et tu reprends donc le dessus une dernière fois, peut-être la dernière, qu’en sais-je ? La fureur te va mal au teint ma salope, déjà que tu n’es pas très belle à l’origine.
Tu comptes toujours me torturer, c’est une erreur. Si tu veux vraiment changer quelque chose à la situation, tu aurais mieux fait de me tuer. Cette lame contre ma gorge ne me fait pas peur. Tes menaces ne me font pas peur. Je n’en ai rien à foutre de mon apparence, rien à foutre de la douleur. Je vis et tu meurs. Ou l’inverse. C’est la seule chose qui compte.

Anna rentre, me laissant juste le temps d’écarquiller les yeux. Tu es son amie, saloperie, donc il n’est pas dur de comprendre ce qui se passera. J’aimerais crier sur Anna, sur toi, mais qu’est-ce que ça changera, si ce n’est augmenter sa panique et sa douleur ? Te donner envie de faire durer le plaisir ? Non, je préfère te regarder droit dans les yeux, avec toute la haine que je peux te réserver. Tu me demandes de dire au revoir, la seule chose que je peux te réserver, ma salope, c’est une place auprès d’Anna pour tenter de te faire pardonner. Je ne cille pas quand des morceaux d’Anna atterrissent sur mon corps. J’ai maintenant une raison de plus de la tuer et cette fois, tant pis pour la souffrance, la seule chose qui compte, c’est sa mort.

Sauf qu’avant que l’une de nous agisse, il y a encore quelqu’un d’autre qui entre dans la danse. Un autre Strigoï. Génial. Je crois que je ne les aurais jamais autant détestés que ce soir. C’est décidément invitation ouverte ce soir car un autre Strigoï se ramène pour achever le premier de nos invités. Ça c’est de la rapidité, surement ce que j’aurais dû faire avec la pétasse avant qu’elle ne me sorte son numéro de parlote. Je vois le survivant nous analyser du regard, cherchant surement sa prochaine proie avant de prendre la parole. Oui eh bien je ne compte plus être la proie ce soir alors tu ne m’empêcheras pas d’agir. Je me redresse, la respiration coupée par ce bout de verre dans le corps. Il faudra que je le retire à un moment, avant qu’il ne réussisse à transpercer un poumon ou pire, mon cœur. Enfin bon, je vois enfin ce que je cherche et pendant qu’il parle pour ne rien dire, je m’empare de mon flingue, retrouvant son poids réconfortant dans ma main.

Quand je relève les yeux, blondinette est à terre et il reprend la parole une dernière fois. Abaisses ton pieu plutôt que parler, fais pas la même connerie que moi. Tant qu’elle crève ce soir et qu’Anna soit vengée, je me fiche un peu du reste de la soirée.
Sauf qu’évidemment, on aime me mettre des bâtons dans les roues. Plus précisément, on aime attrape mes mains et me foutre un couteau sous la gorge. Je sens un souffle raisonner contre mon cou et je ne peux pas m’empêcher de frissonner de dégoût. Vous avez quoi avec les contacts physiques, les monstres ? L’intimité et la distance de confort, vous connaissez ? Je ferme un instant les yeux, tentant de ne pas penser à ma famille… Enfin si on peut appeler ça, une famille. Heureusement, c’est une voix de femme qui raisonne à mon oreille, me permettant de reprendre le contrôle. Ma vie contre celle de la blondasse ? Eh bien chérie, t’es mal tombée parce que je préfère crever que la laisser en vie. Alors soit tu mets ta menace à exécution, soit tu me lâches la grappe parce que ta poitrine contre mon dos et ton souffle contre mon cou ne sont certainement pas des contacts que j’apprécie, ma pétasse.

« Et si on me demande mon avis, ma pétasse, je préfère encore que tu m’arraches la tête mais qu’il la tue. On dirait qu’on se retrouve dans une impasse où vous serez les deux derniers survivants, les petits nouveaux. »

Je sens ta lame mordre ma chair mais je n’en ai strictement rien à foutre. Tues-moi si ça t’amuse tant qu’elle crève avec moi. Tu vois, blondinette, je peux aussi avoir une âme romantique, amour et haine et tout le tintouin. On part toutes les deux où on ne part pas apparemment, joli non ?
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