Gabriel Connor

Racontez nous sa vie
D'aussi loin que je me souvienne, j'ai toujours vécu en Russie, étudié à l'académie Saint Basil. J'étais le genre d'élève cultiver, intelligent, que mes professeurs appréciés. Mais j'étais rebelle, beaucoup trop rebelle. J'apprenais à contrôler ma magie en douce, à m'élever contre le règlement, contre ces stupides lois. Pourquoi les Dhampirs devaient-ils donner leur vie pour nous ? Alors même que nous étions en mesure de nous batte ? Il nous suffisait d'un peu de détermination. Je savais me battre, mon éléments était ma seule défense, mais elle était suffisante face aux petits emmerdeurs qui escomptaient dicter leur loi. Mon état d'esprit ne plaisaient guère à l'administration, beaucoup d'élèves étaient bien trop influençable pour qu'ils se permettent de me garder parmi eux. Je suis partie de moi même avant de me faire virer. Je menais mes propres combats, rejoignant ces quelques groupes prêt à exterminer les Strigoïs, tout comme moi. Nous sommes venus à bout de plusieurs de ces monstres, jusqu'au jour où je suis tombé sur plus fort que moi. Ce Strigoï, ce lâche qui s'en est pris à moi sans me laisser la moindre chance, me blessant, me maltraitant, avant de m'offrir cette nouvelle vie, cette transformation dont je ne voulais pas. Je suis devenu ce monstre que je desirais tuer, et je perdais mon seul élément de défense. L'idée de mettre fin à mes jours m'a plus d'une fois traverser l'esprit. Je me laissais mourir de faim. Jusqu'à cette femme. Cette jeune femme. Elle n'a rien fait, si ce n'est s'approcher d'un peu trop près, si ce n'est ce parfum trop enivrant, si ce n'est de s'être offerte à moi, corps et âme, ou plutôt corps et sang. Ça a été une révélation pour moi, j'étais fort, puissant, et j'avais une longue vie devant moi. Le sang m'appelait, toujours plus puissant. J'ai connu chaque guerre, chaque bataille. J'ai passé près de deux siècles à semer le chaos autour de moi, sur mon chemin, rien n'y réchappait.

Jusqu'à ma rencontre avec ces deux Strigoïs, Lucian et Emma. L'un a su développer une amitié sincère à mes côtés, l'autre a conquéri mon coeur.  Je ne pensais pas que cela puisse arriver un jour, pourtant, j'étais fou d'amour pour elle. Croyez-moi, je n'exagère pas. Fou au sens propre. A tel point que lorsqu'un groupe de Strigoï lui a proposé de rejoindre leur rang, je n'ai pu l'accepter, tuant le chef du groupe. Lucian prit cette faute sur ces épaules, au courant de mes sentiments pour la belle Strigoï, et ne souhaitant pas qu'elle soit mis au courant. Il partit, et je finis par limiter, peu de temps après, ne supportant pas ces mensonges à son égard

Aujourd'hui,
J'ai passé plusieurs années à fuir mes sentiments, laissant la cruauté s'emparer de ma personne. C'était bien plus facile à gérer ainsi. Je ne l'ai pourtant pas oublié, son souvenir hante mes pensées ou que j'aille. Aujourd'hui, c'est Missoula que j'ai décidé de rejoindre. J'ai entendu dire que l'académie Saint Vladimir regorge de proie toutes plus appétissantes les unes que les autres. J'ai bien l'intention de découvrir la véracité de ces propos