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 Encore toi ?

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MessageSujet: Encore toi ?   Encore toi ? EmptyMar 17 Mai - 1:59


Encore toi ?
Lilith & Nathaniel

J’essuie le sang qu’il y a sur mon visage à l’aide d’un mouchoir avant de sortir ma liste, un stylo et de railler un nom de plus. On dirait que la liste commence peu à peu à diminuer malgré les allées et venues de vieux strigoïs dans cette ville, voilà une nouvelle réconfortante. Je m’occupe de faire disparaître le corps, car contrairement aux dhampirs nous ne faisons pas appel aux alchimistes dans notre unité, nous devons tout faire nous-même. Au fond ce n’est pas plus mal, ça nous apprend d’une certaine manière comment commettre le meurtre parfait... Enfin bref, une fois que je me suis débarrassé du cadavre, je reprends mon chemin direction l’appartement. Encore une bonne soirée, si je continue à ce rythme on devrait commencer à y voir un peu plus de lumière camouflée par toute l’horreur de ces strigoïs.

Mes quelques blessures se sont guéries sur le chemin, ce qui en soit n’est pas plus mal car j’entends des bruits de combat tout près. Est-ce que je devrais aller voir ou laisser ces personnes régler leur problème ? Allons, vous savez bien que ce n’est pas mon genre d’ignorer une bataille, surtout lorsqu’elle peut concerner des strigoïs et c’est bien le cas. J’aperçois cette dhampir cernée entre cinq strigoïs et s’il faut reconnaître qu’elle se débrouille plutôt bien, elle ne tiendra jamais le rythme pour autant, personne ne le peut. Ce qui m’étonne, c’est de retrouver cette dhampir, une femme que j’ai déjà sauvé une fois alors qu’elle et une autre strigoï avaient saccagé la boutique de Chloe. Cette femme semble décidément être un aimant à strigoïs...

Je me rapproche d’eux, comme si j’allais participer moi aussi à la partie et les strigoïs ne disent rien, ne sachant pas que c’est à ses côtés que je vais me ranger, qu’ils feraient mieux de me craindre aussi. La dhampir en revanche le sait, mais elle a le bon réflexe de ne pas le montrer. J’arrive tout juste à leur hauteur que je laisse l’un de mes pieux glisser le long de ma manche pour atterrir dans ma main et le planter dans le cœur du premier strigoï à mes côtés. Le premier est toujours le plus simple à avoir puisqu’ils ne savent pas encore que je vais les trahir. Je retire mon pieu de son cœur et le lance en direction de la dhampir qui semble désarmée. Pas le temps de me redresser qu’un strigoï se dirige vers moi, je parviens à temps à le contrer et l’envoyer au sol, me retournant ensuite tout en faisant glisser un pieu dans mon autre main que je viens planter dans le cœur du strigoï qui s’est précipité vers moi en me pensant désarmé. Je crois que la dhampir en a aussi eu un, plus que trois dans ce cas. Je me mets ainsi dos à elle, assurant ses arrières tandis qu’elle assure les miennes.

- Toujours à t’attirer des ennuis à ce que je vois et jamais tu ne penses à envoyer des invitations.

Je lui parle comme s’il s’agissait d’une amie alors que je ne l’ai pourtant vu qu’une seule fois, mais que voulez-vous, j’ai toujours été du genre assez social alors on ne va pas changer cette habitude. J’espère que tu n’es pas trop blessée ni fatiguée pour te battre car nos ennemis semblent prêts à repartir à l’attaque, alors ce serait bien que nous le soyons aussi. Et dire que j’avais prévu de tranquillement rentrer chez moi... Non, décidément, je ne peux jamais me passer d’un bon combat. Elle doit probablement se demander pourquoi est-ce que je lui viens en aide à chaque fois, enfin la réponse est assez simple, je préfère aider une dhampir que des strigoïs, voilà tout.

- Le brun en face de toi a un mauvais appuie sur sa jambe gauche, le blond a un tic à l’œil qui le fait cligner plus que nécessaire, enfin j’imagine que tu l’avais déjà remarqué.

Quant au dernier je m’en occupe de toute façon. Pourquoi est-ce que je te donne ces informations ? Parce que toutes les données sont bonnes à prendre en compte dans un combat. Tu pourrais t’en prendre à l’équilibre du brun pour l’avoir, prendre le dessus et le tuer. Quant au blond, le fait qu’il ferme un peu trop souvent les yeux malgré lui te permettra de pouvoir le surprendre. Je sais que les strigoïs ont aussi entendu mes paroles, mais ça ne changera de toute façon rien à leur défaut, on ne peut pas les changer en un si court laps de temps. On a bien dû vous apprendre à repérer les failles de vos adversaires dans votre académie, non ? Si ce n’est pas le cas c’est une grave erreur de leur part, mais j’ai toujours été un bon professeur de toute façon. Alors, prête à repartir dans l’action ?

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MessageSujet: Re: Encore toi ?   Encore toi ? EmptyDim 5 Juin - 20:28





Encore toi ?
Lilith & Nathaniel

Sortir est chaque jour à la fois plus et moins dangereux. Le nombre de Strigoïs ne cessent de varier dernièrement, comme si ceux-ci disparaissent et qu’on tentait de les remplacer en en créant le plus possible. Le résultat était qu’il ne restait plus que les plus jeunes et les très vieux. En définitive, soit on avait presque pas besoin d’être armé pour gagner, soit on ne verra pas la mort venir. Je n’avais aucune préférence, je préférais les Strigoïs loin de moi mais tant qu’ils ne tentaient pas de m’attaquer, je survivrais très bien en les ignorant. Ne pas m’attaquer à tout ce qui bouge devait être la raison pour laquelle, à part la salope blonde et sa team, je n’avais presque personne collé à mon cul pour tenter de m’ôter la vie. De quoi rendre mes soirées un peu moins mouvementés… Et étrangement un peu morne.

Je me retrouve de repos, un deuxième gardien provisoire auprès d’Adrian et j’en profite pour me diriger vers le bar où j’avais trouvé une première fois Hope. Peut-être sera-t-elle là ce soir, me permettant une compagnie pour ne pas avoir à penser. Peut-être. Je me glisse dans un short, un tee-shirt, une veste en jean ainsi que des bottines montant jusqu’au mollet. Une tenue confortable, bien qu’un peu frisquette, mais vu que je ne comptais pas perdre mon temps ce soir dans les ruelles, ce n’était guère grave. J’attrape une ou deux lames, ainsi que mon fidèle Samouraï Edge avant de sortir de mon petit appartement pour prendre un taxi jusqu’à la rue piétonne. Tout du moins c’était mon intention avant que les bouchons ne me fassent perdre patience et que je paye mon dû pour ensuite finir le reste du chemin à pieds. Enfin autant de chemin que je le peux avant qu’on ne me barre la route… Une petite bande. Des idiots. Mais des idiots sanguinaires, je m’en rends compte en croisant leurs prunelles. Je fixe ensuite mon attention sur leurs gorges, préférant éviter une petite hypnose malencontreuse.

« Dites, madame, vous connaissez le chemin pour une certaine… Académie ? »
« Je ne vois pas de quoi vous voulez parler. »

Je tente de continuer mon chemin mais le Strigoï qui a parlé, (qui a tenté de me piéger également je crois), passe sa main dans le creux de mes reins, me faisant me retourner brusquement, mon arme en main. Je le vois tenir dans sa main mon brûlé mon pieu et un seul mot résume ce qui se passe et ce que je ressens :

« Et merde. »

Ils n’ont apparemment pas besoin de se concerter pour agir. Numéro 1 lâche le pieu et tous les autres tentent d’agir, tous en même temps, comme une meute de chiots ne sachant pas avancer droit. Je me recule, tirant dans leurs genoux avec mes balles en argent. Je ne peux pas me permettre de prendre le temps de viser, mais je peux les incapacités. Un grognement de douleur m’apprend que j’ai touché ma cible et ils commencent à s’organiser, ils commencent également à m’acculer par la même occasion. Je perds l’une de mes lames en égorgeant un des mecs mais je le vois bouger et je ne doute pas qu’il est encore vivant, la plaie n’étant pas assez profonde. La rouquine se venge en me laissant trois fines rayures ensanglantés sur mon visage, cette pétasse a de sacrés ongles, comme des griffes. L’égorgé se relève quand un nouveau compatriote arrive. Je prends à peine une seconde pour prendre en compte la situation, me permettant de comprendre, à retardement, où j’ai déjà vu ce visage. Ainsi monsieur nouvelle technologie était de retour. Si tu as une autre de tes solutions d’argents, je ne suis pas contre. Je ne prends pas le temps de lancer une remarque sarcastique ou autre, économisant mon souffle tout en esquivant une autre fois un câlin vorace d’un de mes copains. Et je sens au sifflement de l’air que quelque chose m’est envoyé, me faisant le rattraper par réflexe. Un pieu, tant mieux. Même si je préfère mon flingue, je sais me défendre avec ses petites bêtes. Je laisse une longue enfilade sur le torse de monsieur le Strigoï numéro 1 et il se recule en sifflant pendant que mon prochain meilleur pote se colle à mon dos en prenant la parole. Toujours à m’attirer des ennuis ? Ouais, c’est une façon de voir les choses, je suppose…

« Ceux-là ne sont que des nuisances comparées à d’autres copains que je peux rencontrer. Je réserve mon invitation pour les vrais ennemis, ne t’inquiète donc pas. »

Ma voix est légèrement saccadé, ma respiration me faisant légèrement défaut après ce combat qui n’a surement duré que deux minutes mais qui me paraissaient avoir duré dix de plus. Mais surtout mon ton est légèrement sarcastique, légèrement brusque également. Je n’ai pas l’habitude d’avoir quelqu’un pour surveiller mes arrières, encore moins pour me taquiner en même temps… Mais je n’ai rien contre des surprises de temps en temps, tant qu’elles ne sont pas trop mauvaises.
Il reprend la parole, m’indiquant les points faibles de mes ennemis. Trop gentil de me mâcher le travail, mon gars mais occupes-toi plutôt de ta rouquine. C’est surement la plus vieille et mesquine des cinq, bien qu’elle ne soit encore qu’une gamine… Mais elle a de sacrés griffes qu’elle voudrait surement planter dans ton corps avant de les planter dans le mien.

« Et toi, fais gaffe à ta copine, elle aime bien jouer de ses griffes. Mais elle a du mal à attaquer en reculant. »

Pas assez vieille pour avoir pris à véritablement se battre… Dommage pour elle, même si le gentil monstre lui laisse la vie sauve, moi je la tuerais. Pour qu’elle ne revienne pas me tuer un autre jour. Garder mes ennemis en vie, ce n’est pas mon crédo. Ensuite, je perds tout intérêt pour ce qui se passe derrière moi, faisant confiance à ce presque-inconnu pour me couvrir. Je sors mon flingue de ma main gauche et je tire. La surprise me permet de réussir à toucher Strigoï numéro 1, alias le brun, dans sa jambe gauche, accentuant son déséquilibre. Je continue ensuite à le canarder en m’approchant du deuxième, laissant retomber mon arme sur le sol quand je suis assez proche pour attaquer le blond. Notre danse ne dure guère, je m’arrange pour réussir à me trouver dans ses angles morts au rythme de ses clignements. Monsieur était trop bien chronométré, pauvre petit. Mon pieu transperce son dos jusqu’à atteindre son cœur et je me retourne ensuite vers numéro 1. Il est allongé sur le sol un instant mais la seconde d’après il est debout et tente de me mordre. Je n’ai pas pu récupérer le pieu dans le corps de son pote, mais il me reste encore une lame. Je suis plaqué contre le mur en briques quand j’arrive à plonger ma lame dans son dos et à la tordre dans tous les sens, transformant ce côté de son cou en steak haché. Il s’éloigne en hurlant pendant que je sens le sang goûter de ma nuque, apparemment, il a réussi à me blesser… Tant pis. Je ne perds pas de temps, m’approchant et donnant des coups sur les points d’impacts de mes balles. Il s’affaiblit, perd de son sang et dès que je le peux, ma lame se retrouve plongé dans son cœur, enfoncé jusqu’à la garde par un bon coup de pieds.

Au début, je n’entends plus que ma respiration haletante et le sang dans mes oreilles avant que je ne me retrouve pour voir mon pote debout devant le cadavre de la rouquine. Tant mieux, j’aurais détesté le voir mort aussi bêtement, surtout si c’est pour lui une habitude de sauver la veuve et l’orphelin. Parce que même si je n’ai pas franchement besoin d’être sauvé, je sais que ce n’est pas le cas de tous. Je me rapproche, ramassant mon flingue sur le sol et le rangeant. Mes autres lames, je n’en ai rien à foutre mais pas mon flingue, lui je ne l’abandonnerais pas…

« Merci, je suppose. J’espère que tu ne comptes pas appliquer le proverbe jamais deux sans trois, j’aurais l’impression d’être stalker et je déteste ça. »
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