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 Quand le sommeil ne vient pas ... LIBRE

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MessageSujet: Quand le sommeil ne vient pas ... LIBRE   Quand le sommeil ne vient pas ... LIBRE EmptySam 28 Mai - 20:37




Quand le sommeil ne vient pas... libre



Nous étions en plein mois d’avril au moment de ma visite à la cours. Il y avait encore de la neige sur le sol malgré qu’elle soit entrain de fondre. La journée était clémente avec nous. Il faisait quelques degrés au dessus de zéro aujourd’hui. Pas assez pour ne pas mettre de manteau, mais beaucoup plus agréable que nos dix degré sous zéro. Je passai les jardins avec vitesse. Avec cette température et ce vent, il ne faillait pas trop s’attarder dehors sinon on aillait geler. J’atteignis le bâtiment des logements sans peine.

Je poussai la porte pour la refermer rapidement. Il n’y avait pas beaucoup de gens en plein de milieu de la journée. Je détachai mon manteau blanc. On était beaucoup mieux à l’intérieur. Il y faisait chaud et il n’y avait surtout pas de vent. J’en profitai pour enlever partiellement mon foulard aussi en avançant. Je passai devant le foyer avant de prendre les escaliers pour me rendre à je logeai pour mon séjour. La famille Dragomir avait toujours eu une place à la cour, mais je trouvais toujours difficile d’y rester. Ça me rappelait beaucoup ma famille avec ces chambres vides. Malgré le décès de mes parents, je continuai de dormir dans ma chambre et non dans la chambre des maitres. Je trouvais ça trop bizarre.

Arrivée à  mon étage, je mis les clés dans la porte, mais avant mon regard se détourna vers le reste du corridor. Désert. Il n’y avait personne sur mon étage. J’entrai rapidement dans l’appartement pour y déposer ma valise. Étonnement, il y avait de la lumière dans la chambre de mes parents. Étrange, je déposai les clés sur la table d’entrée et délaissa ma valise. J’avançai avec précaution jusqu’au cadrage. La porte était fermée, mais on pouvait voir la lumière s’échapper sur le plancher. J’ouvris la porte rapidement.

Une lumière violente m’aveugla et je portai mon bras à mon visage pour me protéger et y voir plus clair. Dans la chambre, se tenaient debout mes parents ensanglantés. Je regardai mes mains couvertes elles aussi de sang et alors que je relevai mes yeux vers eux, je les vis s’écrouler au sol. Au même moment, je me levai d’un bond dans mon lit en sueur.

Quel cauchemar horrible ! Je regardai autour de moi essoufflé. J’étais seule et toujours dans ma chambre à la cour. Un simple coup d’œil vers la fenêtre m’indiqua qu’il faisait toujours jour à l’extérieur signe que la population moroï dormait toujours. Je me levai de mon lit, incapable de me rendormir. J’enfilai une paire de jeans et un t-shirt et sortit de l’appartement pour me rendre au salon commun de l’étage. Arrivé sur place, je me surpris à y trouver une autre personne que je fis sursauter quand j’ouvris la porte.  

-Désolée, dis-je en entrant.



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MessageSujet: Re: Quand le sommeil ne vient pas ... LIBRE   Quand le sommeil ne vient pas ... LIBRE EmptyDim 5 Juin - 19:11


Quand le sommeil ne vient pas

Sommeil : État physiologique périodique de l'organisme (notamment du système nerveux) pendant lequel la vigilance est suspendue et la réactivité aux stimulations amoindrie. (On distingue une phase de sommeil lent, profond et réparateur, et une phase de sommeil paradoxal, caractérisé par le rêve.) ~ Larousse
Libre

La cour Royale. Thursday n'arrivait toujours pas à trancher. Aimait-elle cet endroit ou l'avait-elle en horreur ? Cet endroit fascinait Thursday presque autant qu'il la mettait mal à l'aise. Ce n'était pas une petite fascination, elle avait observé son fourmillement continu des heures durant, guettant chaque mouvement, chaque ronde des gardiens, des tenanciers des commerçants, chaque parole, chaque allers et chaque retours des habitants de cette énorme infrastructures pourtant invisible aux yeux du reste du monde. Cependant, il ne mettait pas simplement mal à l'aise Thursday, la petite Moroï éprouvait un violent malêtre à évoluer entre ces murs. Thursday était mal à l'aise avec les gens qui présentaient les même caractéristiques qu'elle, et c'était ce qui était en train de se dérouler pour Thursday et la Cour Royale. Après un moment relativement bref à réfléchir, elle avait conclu qu'elle et la Cour étaient semblables. En extérieur, elles étaient normales, peut être un peu plus étrange que le reste du monde mais plutôt communes, n'attirant pas vraiment l'attention sur elles, passant presque inaperçues. Et pourtant lorsqu'on entrait dans l'enceinte de la Cour ou dans l'esprit de Thursday, on se rendait compte de la complexe organisation dont ces deux édifices faisaient preuve. Un fourmillement infini, des spirales. Une véritable armée contre l'extérieur. Thursday comme la Cour étaient armées contre le reste du monde. Et tout comme la Cour, Thursday vivait presque en autarcie, seule, avec très peu de contacts avec le reste du monde. Et quelque chose d'aussi semblable qu'elle mettait Thursday dans un état de malêtre assez impossible à gérer. Son impression d'être tout le temps observée s'était accrue, en plus d'être plus récurrente, elle était plus violente que d'habitude. La réveillant la nuit. Ou le jour pour les humains.

Cette nuit là, Thursday s'était réveillée en sursaut, des larmes brûlantes qui perlaient sur ses joues. Elle haletait. Elle courut à travers sa chambre se tenant la tête dans les mains et étouffant des sanglots sonores. Penchée sur la faïence de la salle de bain, elle réprimait un violent haut le cœur et plaça son visage sous le filet d'eau glacée qu'elle avait fait couler. Elle s'appuya contre le mur de la salle de bain et se fit glisser avant de toucher le sol. Elle releva la tête pour avoir le visage presque tout à fait parallèle au plafond. Ses sanglots semblant persister se calmèrent peu à peu, lui ôtant toute envie de dormir. Son malaise persistait, son impression d'être observée aussi, sa tête lui tournait et pour ôter toute envie de vomir, elle enfila une petite blouse de flanelle blanche, un jean slim et des ballerines et ferma la porte de la chambre qu'elle occupait pendant son séjour à la cour. Plus jamais elle ne remettrait les pieds dans ce lieu maudit qui la fascinait tant. Elle avançait en faisait glisser sa main contre les murs des couloirs, écoutant le bruit de ses pas sur le carrelage foncé. Arrivée aux escaliers, elle prit le temps de respirer l’odeur de bois poncé et graissé pour rendre brillant. Elle passa sa main sur la rambarde toute lisse, c'était un bois dont la douleur tirait presque sur l'orangé. Les barreaux étaient noirs. Thursday relevait tout cela. Elle posa son pied droit sur la première marche et elle prit grand soin d'écouter la façon dont la marche grinçait. Elle finit par descendre toutes les marches. Arrivée en bas, elle rencontra un petit chat roux. Elle s'assit deux marches plus haut pour qu'il s'habitue à sa présence. Au bout de sept ou huit minutes, elle approcha sa main droite de la petite truffe noire du chat qui ne dût pas trop apprécier car il s'en vint d'un saut agile et gracieux. Thursday fit un petit sourire en coin presque imperceptible. Elle continua son chemin vers elle ne savait où en vérifiant tous les deux pas si personne ne la suivait. L'impression, qui s'était pourtant atténuée, persistait. Elle finit par se retrouver dans une bibliothèque. Ou, c'était peut être plutôt un salon. Du parquet ciré était par endroits recouvert de tapis rouges aux motifs étrangers. La Turquie, la Tunisie, la Chine, l'Amérique du Sud. Les murs étaient presques tous couverts de bibliothèques bien garnies. Thursday s'en approcha d'une et fit courir ses doigts sur les tranches des livres. Elle s'arrêta sur un livre d'un écrivain français, Boris Vian. L’Écume des Jours. Parfait. Elle le prit en vérifiant que personne ne l'avait suivie. Elle s'assit dans un fauteuil qui lui permettait d'avoir le dos contre le mur. Au moins, elle n'aurait pas à se retourner toutes les cinq minutes. Cependant, elle se trouvait de profil par rapport à la porte d'entrée. Thursday s'assit en soupirant et en se murmurant à elle même.

Tant pis...il faut savoir prendre sur soi.

Cependant, prendre sur elle fut d'une simplicité déroutante tant elle fut absorbée par sa lecture. Les bibliothèques, les tapis, les murs, les couloirs, le chat, les escaliers, la faïence, sa chambre, la cour...tout s'évanouit autour d'elle. Elle était entrée dans le monde particulier de Boris Vian. Elle dansait avec eux, voyant les plafonds sans limites, les petites trains du mariage... Elle vivait avec les personnages. Elle avait baissé sa garde. Ce n'était pas plus mal, cependant la jeune femme blonde aux grands yeux bleus la surprit et la fit sursauter. Thusrday réprima un haut le cœur causé par le sursaut.. La jeune femme s'excusa rapidement. Thursday la reconnut immédiatement. La Princesse Vasilisa Dragomir. Thursday n'était qu'une petite roturière. Le fait d'avoir sa famille décimée avait fait un peu parler de Brown, mais personne n'aurait pu suspecter Thursday, cette jeune fille spéciale, de faire partir de la suffisante famille Brown. Thursday se leva rapidement en baissant la tête et dit d'une voix presque inaudible.

- Il n'est rien.

Mais bien sûr, Thursday s'était sentie mourir une dizaine de fois. Mais oui, il n'était rien quand il s'agissait d'une princesse.
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