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 On a tous besoin de se défouler

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MessageSujet: On a tous besoin de se défouler   On a tous besoin de se défouler EmptySam 9 Jan - 19:45

On a tous besoin de se défouler
Amaëlle et Jessy


Combien de temps s’est écoulé depuis leurs décès ? Depuis ces deux enterrements ? Je ne sais même plus. Les jours passent et se ressemblent, toujours à me défouler sur les autres, toujours à boire, toujours avec cette putain de colère. Vous voulez savoir un truc ? Je ne sais même pas quel jour on est, ni le mois d’ailleurs. Ouais, voilà à quel point je me laisse aller en ce moment. De toute façon qu’est-ce qu’on a à foutre du jour, du mois et de l’année ? On s’en branle de toutes ces merdes, c’est pas ça qui changera quelque chose à ma vie. C’est pas ça qui me dissuadera de ne pas acheter cette bouteille pour la vider à moi seul. Bordel à cette allure je vais vraiment finir alcoolique, peut-être même que je le suis déjà, mais honnêtement ça aussi j’en ai rien à foutre. Je pensais réussir à aller mieux, j’avais espoir qu’Irina m’y aide, mais ça ne marche pas comme ça, on n’éteint pas la douleur en un claquement de doigts, encore moins la culpabilité. Je pourrais peut-être avancer le jour où j’aurais retrouvé le salopard qui a tué ma sœur et l’aurait vengé. En fait j’en suis même pas sûr, parce que même si je venge Sarah, qui vengera Anton alors que c’est moi qui l’ai tué ? Voilà le problème, c’est qu’on ne peut pas retourner en arrière et moi je ne peux pas non plus effacer ce que j’ai fait.

J’ai laissé tomber les bars, de toute façon ça finit soit par une bagarre derrière, soit je me fais virer pour insultes ou coups à l’intérieur. Alors autant m’acheter ma propre bouteille et ne pas me faire chier avec ces pauvres cons. La soirée s’écoule lentement, la bouteille en revanche se descend assez vite. Finalement ce n’était peut-être pas une bonne idée de boire seul, je me fais chier et mes idées noires ont envahis mon esprit. J’ai personne pour me divertir, personne pour me faire penser à autre chose et ce n’est pas une bonne idée pour rentrer comme ça, en tous cas pas à la maison d’Irina. Je vais probablement passer la nuit dehors, ça m’évitera d’avoir à faire face à d’autres sermons. Ce qui serait bien en revanche, c’est que je trouve une bonne distraction. J’entends alors des cris, à croire qu'on a entendu ma demande. Probablement un strigoï qui s’amuse. Et si j’allais m’amuser avec lui ? Ce soir je n’ai pas envie d’être du côté des "gentils", je les emmerde les gentils, d’autant qu’ils n’ont rien d’amusant, encore moins distrayants.

Je me rapproche des cris, de cette longue ruelle, j’aperçois au loin trois silhouettes, le bourreau de dos, les victimes de face. Ouais, certainement une strigoï. Je remarque que la fille est en train de se faire torturer et que le gars s’est mis à se barrer en courant et forcément il vient dans ma direction ce con, faut dire que de l’autre côté il n’y a pas vraiment d’issue. As-tu l’intention de le laisser partir ou de le rattraper après t’être amusé avec cette fille ? Je n’en ai pas la moindre idée, mais quand ce type arrive jusqu’à moi en gueulant de les aider, j’ai ce réflexe de l’assommer avec mon poing. Fait chier, il a la tête dure ce con ! M’enfin mon poing en a vue de plus belle de toute façon. Je m’assure qu’il soit bien sonné avant de me rapprocher de des deux femmes et c’est seulement là que je remarque que je connais l’une d’entre elles. C’est donc toi Amaëlle. Finalement c’est pas plus mal, au moins je n’aurais pas à te convaincre de me laisser la vie sauve, on pourra directement passer au plus intéressant. Je m’adosse à l’un des murs, la regardant faire, apparemment ma présence ne semble pas la déranger, tant mieux. Je porte la bouteille de Vodka à mes lèvres avant de finalement prendre la parole.

- Tu trouves vraiment que ces deux cons sont distrayants ? Vue comme tu as laissé partir ce type, j’imagine que non...

Je ne sais pas si elle va me répondre. Je ne sais pas si je veux vraiment une réponse d’ailleurs. Depuis quand les strigoïs rendent des comptent aux moroïs ? M’enfin il faut bien reconnaître les choses, même en tant que spectateur je me fais chier, alors je ne suis pas sûr qu’Amaëlle prenne vraiment son pieds avec ces deux-là.

- Pourquoi te contenter de deux personnes alors qu’il y a un feu de camp à côté ?

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MessageSujet: Re: On a tous besoin de se défouler   On a tous besoin de se défouler EmptyJeu 14 Jan - 19:28

On a tous besoin de se défouler
Amaëlle & Jessy

Les limites sont fixées par notre imagination et notre sens du moral. C'est notre humanité qui choisit de dire "Stop" au moment opportun mais quand nous enfermons celle-ci, un monde de possibilités s'offre à nous.

Rester chez moi ne sert à rien. Me morfondre également, je m’en suis facilement rendue compte… Bon eh bien pas vraiment facilement mais les rencontres répétées avec Willow ainsi que celle, tout aussi précieuse, de Lucas m’ont permis de me reprendre. Je ne dis pas que j’avais oublié Emrys, que j’avais oublié Adalrik également, mais je vivrais malgré leurs pertes. Je ne me laisserais plus aller à la tristesse. Il m’avait fallu du temps pour comprendre comment faire, comment oublier la tristesse sans les oublier mais maintenant c’était chose faite… Il n’en restait pas moins que l’envie de tuer était plus présente, peut être comme un effet secondaire. J’avais pas mal d’idées en tête, il me manquait les victimes, ce qui expliquait la raison pour laquelle j’étais de sortie ce soir. Et je l’avoue, j’étais en quête de tout autre chose également mais pour ce qui est de ce point, je pourrais toujours y réfléchir au cours de la soirée.

Je sors de chez moi et cette fois, j’emprunte ma moto pour me déplacer, bénissant le fait d’avoir enfilé un pantalon ce soir plutôt qu’une quelconque robe ou tout autre apparat. Sans m’en rendre vraiment compte, je me dirige vers l’université. Pourquoi ce lieu ? Je ne sais pas moi-même, ou plutôt je ne veux pas savoir. Je gare ma moto dans le parking de l’université, sachant que c’est l’endroit le moins risqué pour la laisser sans que des petits idiots s’amusent à la voler ou la rayer. Je commence à marcher plus ou moins au hasard dans les rues, plus concentré à m’en remémorer des souvenirs. J’avais croisé tant de mondes dans cette ville, dans ces rues… Pas forcément de bonnes rencontres, pas forcément des mauvaises… J’avais également changé, même si j’aurais aimé que ce ne soit pas le cas. Je préférais quand il n’y avait que ma quête pour retrouver Lyana qui comptait, au moins, j’avais bien moins de soucis en tête…

Je dois m’être plongé plus profondément que je ne l’imaginais dans mes pensées car un corps percute le mien et avant que je ne m’en rende compte, j’ai attrapé le bras de la personne pour le faire valser au-dessus de moi. Je me suis retenue à la dernière seconde de lui arracher ce bras également mais si j’avais fais ça, j’aurais vraiment fini avec pleins de sang sur moi et je commençais à en avoir marre de faire les boutiques pour trouver des vêtements neufs…

« Putain mais vous êtes cinglées vous ! »

J’avais recommencé à marcher hors de la ruelle quand je l’entends parler. Je me retourne vers lui pour l’observer du regard. Un homme, blond, plutôt mignon mais sans plus, qui tenait son bras en grimaçant de douleur pendant que sa petite amie était à côté de lui et me regardait avec peur. Au moins l’une des deux personnes face à moi avait un instinct de survie, c’était déjà ça…
Je laisse un sourire légèrement sombre me venir aux lèvres, je sais qu’il n’y a aucune lueur de malice dans mes yeux, juste une sombre vérité.

« C’est exact. Ravie que vous vous en soyez rendue compte. »

Je me détourne et je pense que même une ouïe normale aurait capté ce qui se passe. Ses pas lourds dans mon dos, raisonnant d’une course idiote dans les bras de la mort. T’aurais mieux fait de passer ton chemin petit humain plutôt que de t’arrêter sur ta fierté bafouée. Je me retourne une seconde avant que son poing n’atteigne mon crâne pour lui faire une clef de bras. Je l’entends gémir de douleur pendant que j’approche mes lèvres de son oreille pour murmurer à celle-ci.

« Mauvais choix, j’avais un programme ce soir, tu n’en faisais pas parti mais on dirait que tu viens de m’offrir le plat principal, qui suis-je pour refuser ? »

Pour autant, ce qui m’intéressait le plus chez lui était sa petite amie, son sang avait l’air d’avoir une odeur aphrodisiaque, le faire couler devrait embêter ce charmant jeune homme, d’une pierre deux coups… Je ne réfléchis pas plus et j’enfonce mes crocs dans la veine de son cou juste assez longtemps pour que les endorphines agissent. Je ne veux pas qu’il fuit pour le moment, le spectacle ne fait que commencer.

Je tourne mes yeux sur la petite humaine qui sanglote en regardant son prince charmant. Vraiment petite, ne devrais-tu pas tenter de fuir ou de te défendre plutôt que de regarder ton prince… Tant pis pour toi, tu viens juste de me prouver que tu es une petite fille inutile. Et les petites filles inutiles ne restent pas en vie avec moi. Je me retrouve devant elle en une seconde et passant ma main sur sa nuque en une prise douloureuse, je l’oblige à se mettre à genoux avant de plonger mes yeux dans les siens.

« Je veux que tu te fasses souffrir ma belle, mutiles toi. »

Et ne hurle pas si tu tiens à me faire plaisir mais évidemment, c’est trop demander… Je suis obligée de lui arracher, très très délicatement, sa langue pour qu’elle arrête d’hurler. Elle commence à faire des bruits de gargarisassions et je n’ai pas besoin de regarder pour comprendre qu’elle s’étouffe doucement avec son sang, je pourrais la redresser pour la laisser respirer mais quel intérêt. Jouer seule ne m’intéresse pas.  
J’entends le bruit de cavale de l’humain, apparemment il s’est réveillé face à la lente mort de sa petite amie. Il était temps. Je tourne une partie de mon attention vers lui et c’est là que je le vois tout autant que je sens son odeur. Jessy. Je n’ai plus revu cet homme depuis notre dernière rencontre avec Kate et quelque part, c’est un mieux. Je ne sais pas comment j’aurais réagis face à cet homme qui avait volé Irina à Adalrik. Là au moins, j’avais pu voir ce dernier heureux avec Promesse avant de le voir disparaître, tout ce que j’aurais pu reprocher à Jessy, je ne le ferais plus aujourd’hui. Alors cette rencontre était plutôt une bonne surprise. Je lâche un rire discret face au juron du Moroï juste après le coup de poing envers cet homme et réponds à sa première question de la soirée… Même si j’aurais tout aussi bien pu ne pas répondre.

« Tu as tapé dans le mile, ils sont inutiles en tant qu’humain tout autant qu’en tant que jouet. Même leurs morts est inintéressantes. Mais au moins le fait de m’être attardé ici m’a permis de refaire une jolie rencontre. »

Oui je parle de toi, avec toi je ne me suis pas ennuyé la dernière fois, j’ai bon espoir que ça soit également le cas ce soir. Je finis par abandonner l’humaine au sol qui vient de rendre son dernier souffle pour tourner toute mon attention sur le Moroï, je m’approche de lui  tout en l’entendant me poser la deuxième question de la soirée… Encore une, on dirait que tu apprécies me questionner ce soir.

« Pourquoi te contenter de deux personnes alors qu’il y a un feu de camp à côté ? »

C’est une bonne question effectivement. Je dois avouer ne pas m’être rendu compte de ce feu de camp mais pour les deux idiots, il y a une bonne raison à cela…

« Ces deux là ce sont mis sur mon chemin, c’était l’amuse bouche. Mais serais-tu en train de me suggérer d’effectuer un plus gros massacre ? Je vois que ta belle particularité est toujours là. »

J’aime décidemment ce côté atypique de ta personne et je suis sûre que je pourrais en voir plus ce soir. Je jette un coup d’œil à la boisson dans sa main et une idée me vient en tête. Tu peux ou non apprécier ma compagnie, mais ce soir, je suis sûr que tu apprécierais un massacre et moi, j’apprécierais avoir ta compagnie… J’aurais pourtant une question, cette rencontre est-elle due au hasard ou me veux-tu quelque chose ? Je ne le saurais peut être jamais, à moins que ce soir tu ne te dévoiles mais en tout cas, j’ai dans l’idée que cette soirée nous permettra un peu plus d’en apprendre sur l’autre. Un sourire, sincère, me vient au visage… Il est presque joyeux, ce qui, à y réfléchir, doit être encore plus inquiétant qu’un sourire sombre. Mais tant pis, faudra faire avec car cette soirée promet d’être fort intéressante.

« Que dirais-tu d’aller faire le plein d’alcool avant de nous joindre à ce petit feu de camp ? Il paraît que l’alcool est un bon combustible. »

Je n’ai pas pu empêcher cette petite pique, somme toute assez gentille, de sortir de mes lèvres, rappel de la soirée que nous avons passé en compagnie de cette charmante Kate. Je m’approche un peu plus, me demandant comment cet homme réagirait face à un baiser de retrouvailles. J’ai presque envie d’essayer mais j’ai encore un minimum d’instinct de survie, je ne tiens pas à finir en cendres. Je penche légèrement la tête sur le côté et laisse sortir finalement l’interrogation qui me taraude sous une forme détournée.

« A moins que tu ne te sois arrêté face à moi que pour me poser quelques questions ? »


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MessageSujet: Re: On a tous besoin de se défouler   On a tous besoin de se défouler EmptyDim 24 Jan - 16:05

On a tous besoin de se défouler
Amaëlle et Jessy


Je dois bien admettre que je ne m’attendais pas à trouver la strigoï ici, enfin je veux dire ce soir. J’étais simplement venu là, boire un verre, ou plutôt une bouteille, à la recherche de quelque chose de distrayant pour me vider l’esprit. Sauf que je ne sais pas si le fait que ce soit Amaëlle devant moi m’aidera vraiment pour ça. Je ne peux m’empêcher de penser aux informations que j’ai trouvées sur elle aux archives, sur son lien avec Emrys. Alors non, ça ne m’aide pas tellement à penser à autre chose que ma haine et ma vengeance, je pourrais profiter de cette occasion pour me rapprocher d’elle et lui faire du mal. Ouais je pourrais, mais pour l’instant je n’en ai pas l’envie, on verra bien si ça évolue au fil de la soirée. Après avoir assommé l’autre con et lâché un juron, me voilà maintenant auprès d’Amaëlle et de sa victime en train de mourir. Pas très flatteur comme mort soit dit en pensant, enfin on s’en fou. Je concentre mon attention sur la strigoï et lui demande en quelque sorte pourquoi est-ce qu’elle perd son temps avec ces deux nazes.

- C’est sûr que face à ces bouffons je dois être bien plus intéressant.

Ouais je sais que je parle d’humains en train de se faire torturer et tuer, mais j’en ai rien à foutre. Depuis quand leur sort me fait quelque chose de toute façon ? C’est leur problème s’ils ne savent pas se défendre, leur problème s’ils vivent dans l’illusion. Il y a certains humains au courant que je sache, alors notre monde peut être découvert, c’est à eux de se donner les moyens d’y arriver, pas à nous de leur donner des indices pour qu’ils sachent à quoi s’attendre. Vraiment des idiots l’espèce humaine. Je lui demande pourquoi elle se contente de ces deux-là alors qu’il y a un feu de camp à côté avec probablement des gens bien plus intéressants qu’eux. Sa réponse me fait sourire, on dirait bien que toi et moi sommes toujours autant sur la même longueur d’onde.

- Les massacres en pleine fête, c’est ce que je préfère.

Et on dirait bien que ça te plaît aussi, alors qu’attendons-nous au juste ? Apparemment il nous manque quelque chose. La strigoï me demande d’aller faire le plein d’alcool avant de nous joindre à la partie, insinuant un sous-entendu qui me plaît bien sur le fait que ce soit un bon combustible. Je jette un rapide regard à ma bouteille, il est clair que si on veut faire un grand feu, ce qu’il me reste là sera loin d’être suffisant. On dirait bien que notre première rencontre t’es restée en tête Amaëlle, mais comme tu as pu le voir je maîtrise parfaitement mon élément, alors si ce soir encore on décide de mettre le feu, je ferais en sorte de t’épargner. Ou alors je pourrais en profiter pour faire passer un message à Emrys... Non, allons Jessy, reste concentré sur l’amusement, ce soir on met la vengeance de côté, tu en as bien besoin.

- Les questions c’était seulement pour t’attirer dans mes filets, mais maintenant que nous avons tous les deux trouvé le partenaire que nous recherchions, il est temps d’aller faire le plein. Suis-moi, j’en connais un qui vend à côté du campus.

Et oui à force d’avoir fait le con un peu partout on finit par connaître les bons plans et les établissements les plus proches de l’endroit où on veut aller. J’ouvre la marche, la strigoï me suivant de près, je me demande un instant si elle a l’intention de tuer l’humain que je viens d’assommer mais en réalité je m’en fous pas mal, c’était sa cible après tout donc à elle d’en faire ce qu’elle veut. On arrive rapidement à destination, je lui avais bien dit que c’était à côté. Avant de franchir les porte, je lui lance une dernière remarque.

- J’ai suffisamment d’argent pour pouvoir largement profiter de cette soirée alors n’hésite pas à te faire plaisir sur la consommation.

Ce soir c’est open bar alors prends tout ce que tu voudras. J’attrape une autre bouteille de Vodka que je bloque sous mon bras et une de Tequila, me doutant qu’Amaëlle se dirigera bien plus vers le Rhum ou le Whisky, il faut dire qu’il y a tout un écart de génération entre nous. Je la laisse choisir tout ce qu’elle veut puis nous arrivons à la caisse pour poser toutes les bouteilles et le caissier me regarde d’un air supérieur, zyeutant un coup la bouteille bientôt vide que je tiens à la main et mes yeux assez déchirés, il faut bien le reconnaître.

- Désolé mais on ne vend pas aux personnes déjà ivres, ce serait immoral.

- Depuis quand est-ce qu'on vit dans un monde de morale ? J’ai l’argent, je peux même vous en filer plus si ça peut soulager votre putain de conscience.

- Je ne changerai pas d’avis.


Il est hors de question que je laisse ce type ruiner nos plans, on prendra cet alcool d’une manière ou d’une autre. Il attrape l’une des bouteilles, sans doute pour aller la ranger mais je m’en empare à mon tour, le fixant droit dans les yeux.

- Mon pote, on est censé livré cet alcool pour le feu de camp à côté, alors on ne repartira pas sans.

- Mon pote, tu vois cette caméra juste derrière ? Il est lié au poste de police à proximité, alors si tu fais le malin avec moi j’espère pour toi que tu n’as rien contre un séjour en taule.


Fait chier ! Et dire que le brûler lui et sa boutique me tentait bien, mais je dois bien admettre que je n’ai pas tellement envie d’être recherché pour avoir été le dernier visage vu sur les bandes d’enregistrement. Je sers le poing pour me retenir de ne pas le cogner, parce qu’honnêtement à plus j’y réfléchis, à plus je me dis que j’en ai rien à foutre de ses putains de flics, surtout lorsque je vois son petit sourire mesquin qui me met hors de moi. J’ai de plus en plus envie de lui faire la peau. J’ai de plus en plus envie de laisser le Jessy complètement immoral prendre le dessus.

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MessageSujet: Re: On a tous besoin de se défouler   On a tous besoin de se défouler EmptySam 7 Mai - 16:51

On a tous besoin de se défouler
Amaëlle & Jessy

Les limites sont fixées par notre imagination et notre sens du moral. C'est notre humanité qui choisit de dire "Stop" au moment opportun mais quand nous enfermons celle-ci, un monde de possibilités s'offre à nous.

Tu es définitivement un être surprenant Jessy et quelqu’un qu’on retrouve quand on ne s’y attend pas. Je ne pensais pas que ma proie s’enfuirait et j’aurais encore moins présumé que c’est toi qui la rattraperais. Mais vois-tu, ça me convient parfaitement. J’ai été bien trop longtemps lasse ou énervée, j’ai envie de jouer quelques peu et je crois me souvenir que tu peux être un terrible joueur, pour un peu qu’on t’ait en allié.
Tu me demandes si ces deux personnes sont distrayantes et je baisse le regard sur les humains. Une femme s’étouffant sans que je ne bouge le petit doigt et l’autre homme, que tu as mis hors d’état de nuire alors que je n’ai même pas eu envie de bouger le petit doigt. Selon toi, Jessy, quelle est la bonne réponse ? Je prends tout de même le temps de lui répondre, provoquant chez lui un mécanisme d’autocongratulation. Mes sourcils se haussent pendant qu’un léger sourire étire mes lèvres. Voyons, pourquoi te jeter des fleurs ? N’importe qui serait plus intéressant que les bouffons, mais il est vrai que tu es assez atypique pour attirer l’attention. Simplement, tu n’as pas besoin que je vienne te baiser les pieds, je suppose que tu t’en charges déjà assez toi-même. Alors la seule réponse que tu obtiendras de ma part sera un sourire.

Tu me poses une question, une autre mais qui soulève une pointe d’intérêt en moi. Pourquoi me contenter d’eux quand des joueurs se trouvent aussi proche de moi… Eh bien la seule réponse que je peux te fournir, Jessy, c’est que j’étais bien trop distraite pour me rendre compte de leurs présences. Mais maintenant que je sais avoir des joueurs à portée de main et un partenaire, je compte bien remédier à cet affront. Alors, me suivras-tu ? Il semblerait, si j’en crois tes derniers mots. Si tu aimes les massacres, tu seras servi. Je l’ai pensé et je le fais toujours, rien de mieux qu’un massacre pour laisser derrière moi mes anciennes tristesses. Et je connais un moyen génial pour m’assurer que ce massacre reste dans l’histoire, bien qu’il nous manque du combustible… Oui, je me sens d’humeur généreuse ce soir et je compte bien te laisser un nombre plus qu’honorable de victimes, histoire de voir ce que tu as dans le ventre. Brûler un bâtiment ? Ca sera rapidement de la gnognote comparée à ce que tu feras ce soir, tout du moins si tu en as toujours les trippes…

Je commence à avancer, laissant derrière moi mes deux précédentes victimes. Elles survivront, peut-être. Elles lanceront peut-être des Dhampirs à mes trousses grâce à ma description, mais dans ce cas, je les attendrais. Je n’ai pas peur d’eux, au contraire, ça ne pourra que rendre mon séjour plus exceptionnel encore.
Je m’arrête un instant pour lui demander si les questions étaient la seule chose qu’il souhaitait réellement. Peut-être que le jeu n’a jamais fait parti de ce qu’il voulait faire. T’arrêteras-tu au provocation ou me suivras-tu ? Je vois dans ses yeux le conflit, qu’il s’empresse de chasser et un léger sourire étire mes lèvres. Quelque soit la raison de ton hésitation, ne crois pas que cela passera inaperçu. Je te ferais parler. J’ai toute ma soirée pour cela.

« Ouvres donc la marche pour ce début de soirée. »

Mais ne compte pas sur moi pour rester en arrière. Pour l’instant, on est dans ton domaine alors je me contenterais de suivre et d’observer. Une fois que nous aurons rejoins le lieu du massacre, nous reviendrons sur un terrain d’égalité, tu peux en être persuadé.
Quand il reprend la parole, avant d’entrer dans la boutique, je lui jette un dernier regard. Me payer mes consommations est gentleman de ta part mais j’ai largement de quoi payer mes affaires. Bien que ce soit pour toi cet alcool, en général… Car je ne compte pas consommer plus de quelques verres devant le petit feu. Ça ne sert à rien, quand on ne peut être bourrée.

« Envoie moi plutôt la note à la fin, tu n’auras qu’à profiter de ton argent pour t’acheter une caméra. Que tu puisses filmer notre prochaine soirée ensemble, les souvenirs peuvent filer rapidement quand ils ne sont pas figés sur le papier… »

Ou plutôt sur un CD pour le coup. Mais la chose est sensiblement pareille. J’entre dans l’établissement, avançant tranquillement entre les étagères et jetant un coup d’œil aux deux mortels dans les lieux. Intéressant et inintéressant… Mais le deuxième laisse décidément un peu trop traîner ses mains. Je suppose qu’il est prêt à appeler la police au moindre faux pas. Tss. Comme si la police aurait pu le sauver si notre souhait était sa mort.
Je finis par me détourner, attrapant quelques bouteilles sans forcément faire attention à l’étiquette. L’alcool était plutôt l’affaire de mon ami Adalrik, je ne faisais que consommer et je ne compte pas devenir une spécialiste dès ce soir. Je choisis uniquement les bouteilles dont j’ai déjà eu connaissance, connaissant leurs goûts avant de me diriger vers les alcools forts. Non pas pour les consommer mais plus l’alcool est fort, plus la chose deviendra combustible. Autant avoir l’amusement et la breuverie ensemble…

Je reviens vers la caisse, déposant mes achats sur le tapis quand le conflit entre les deux mortels commence. Deux mâles qui se battent, ennuyeux. Tu es un moroï Jessy, tu maîtrises le feu de plus. Suggestion ou incendie, les deux sont possibles pour régler ce conflit mais tu ne fais que serrer les poings. Pourquoi ? A part perdre notre temps. J’ai bien entendu cette histoire de police mais encore une fois, il suffira d’hypnotiser un flic pour qu’il efface le dossier et voilà, l’affaire sera joué. Ennuyeux. Décidément très ennuyeux ce conflit.
Je m’avance, déposant à mon tour ma main sur la bouteille qui les unissaient, un léger sourire aux lèvres en prenant la parole.

« Ai-je l’air ivre ? Je paye et soyez gentils, accordez-nous une faveur. »

Je plante mes yeux dans les siens et m’assure de le prendre sur mon emprise avant de continuer, très doucement, utilisant ma suggestion sur lui.

« Faites nous un bon prix. Quand on sera sorti, fermez donc la boutique et allez-vous planter des couteaux dans les jambes. Encore et encore. Jusqu’à ce que vous ne puissiez plus tenir debout. »

Je lâche la bouteille et quand Jessy en fait de même, l’idiot agit, nous permettant enfin de sortir de cet enfer. Payer est rapide et je m’assure de le faire avant Jessy. Je n’ai pas l’habitude de devoir quelque chose à quelqu’un et encore moins de composer ensuite avec cette dette. Je préfère qu’on me doive quelque chose, c’est bien plus simple. Bien que ce soit un cadeau pour Jessy. Avant de franchir les portes du magasin et que la suggestion fasse son effet, je me tourne une dernière fois vers Jessy, nos achats entre mes mains, dans des sacs en plastiques.

« Un dernier message pour notre ami ou on peut prendre le large ? »

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MessageSujet: Re: On a tous besoin de se défouler   On a tous besoin de se défouler EmptyLun 9 Mai - 16:18

On a tous besoin de se défouler
Amaëlle et Jessy


Quelle charmante rencontre, je dois dire que je ne suis pas déçu d’être tombé sur Amaëlle ce soir. J’avais besoin d’une bonne distraction pour la soirée et quoi de mieux pour ça qu’une strigoï qui aime s’amuser. Amusons-nous ensemble ma chère, crois-moi ce sera une bonne soirée pour nous deux. Tu oublieras bien vite le meurtre de ces deux humains à côté du massacre que nous pourrons causer au feu de camp, qu’en penses-tu ? L’idée semble te plaire, tant mieux, parce qu’avec ou sans toi j’y serais allé foutre mon bordel, mais comme on dit, plus on est de fous plus on rit. Tes premières idées me plaisent déjà, qui aurait cru qu’une strigoï puisse tant aimer le feu, en tous cas tu ne seras pas déçue avec moi. A vrai dire je n’ai même pas besoin d’alcool pour faire cramer tout ce monde, mon briquet me suffit très bien, c’est plus pour ma propre consommation que je décide d’aller acheter de l’alcool et aussi pour qu’Amaëlle puisse m’aider à faire un bel incendie.

On ne tarde pas à arriver devant la boutique et je lui dis de ne pas hésiter sur la consommation, j’ai de toute façon bien assez d’argent pour acheter tout ce que je veux alors autant en profiter et en faire profiter. Elle me rembarre gentiment, tant pis, je ne vais pas la forcer après tout, je ne pense pas pouvoir de toute façon. Quant à son idée d’acheter une caméra, je dois dire que c’est très tentant en fait, pourquoi est-ce que je n’y ai jamais pensé ? Garder une trace de mes meilleurs massacres, je dois dire que je ne serais pas contre, ça me rappellera aussi et surtout les détails que j’aurais pu oublier sous la consommation de l’alcool, même si je suis du genre à garder en mémoire mes plus grands carnages malgré tout. D’ailleurs c’est plutôt les soirées ennuyantes qu’il m’arrive d’oublier alors c’est pas plus mal.

- Je garde toujours mes massacres en mémoire, mais c’est vrai, ce serait encore mieux de pouvoir les immortaliser.

Dommage qu’ils ne vendent pas de caméra dans cette boutique, mais pour l’heure je me concentre bien plus sur l’alcool. Je choisis plusieurs bouteilles, ne me privant pas sur la quantité, ce qui semble déplaire à monsieur le vendeur. Pauvre con, accepte mes billets et ferme-la. Apparemment ce crétin a envie de faire le malin avec moi, ce qui commence sérieusement à me mettre en rogne. Et si tu me laissais te cogner pour voir ? Je suis sûr que tu prendrais moins tes airs supérieurs après ça. Sauf que ce connard se cache derrière les flics, je la lui ferais bien avaler sa maudite caméra. Il commence de plus en plus à me taper sur le système et je suis pas loin d’en arriver aux poings avec lui, mais Amaëlle intervient à temps, proposant de payer elle-même puisqu’elle n’a rien bu. Je crois que ça m’aurait encore plus fait chier qu’il se la ferme devant elle et pas devant moi, mais finalement avant même de répondre elle use de son emprise sur lui. Un bon prix et des coups de couteaux pour avoir fait le malin, voilà qui me plaît bien comme sentence.

Ouais, l’emprise est décidément un don intéressant, faudrait que je m’entraîne là-dessus au lieu de n’utiliser que le feu, ça pourrait m’être utile. Je sais que tous les moroïs sont capables d’user de la contrainte sur des humains, mais tous ces délires de contrôle d’esprit, c’est pas vraiment mon truc et c’est bien dommage d’ailleurs, mais c’est pas grave tant que je finis quand même par avoir ce que je veux. Je laisse Amaëlle payer puisqu’elle semble y tenir, mon regard n’a pas quitté celui de ce connard d’humain. Est-ce que j’en ai fini avec lui ? Non, pas encore. Alors qu’Amaëlle commence à attraper les sacs d’alcool, ma main gauche a déjà allumé mon briquet alors que je continue de soutenir le regard du vendeur.

- Dernière chose avant qu’on ne sorte, ta caméra me plaît bien. Débranche-là et donne-la moi ou la flamme qui vole sous ton bureau va venir te brûler la peau jusqu’à ce que mort s’en suive et là aucun flic ne pourra savoir que ça vient de moi mon pote.

Il jette un coup d’œil sous le bureau, avalant difficilement sa salive en se rendant compte que je ne plaisante pas. Finalement pas besoin d’user de contrainte, mon feu me suffit amplement. Il se tourne vers la caméra et la débranche pour me la filer. Un mauvais sourire se dessine sur mon visage alors que je m’en empare, faisant disparaître la flamme pour finalement quitter la boutique avec Amaëlle. Elle me demande si je n’ai pas un dernier message à adresser à ce pauvre con. Sache que j’aurais toujours un dernier mot à dire. J’attrape la bouteille à moitié vide que j’avais entamé, mon briquet dans l’autre main et je dirige la flamme tout droit dans la bouteille, contenant le feu à l’intérieur alors que je la referme. Je la balance l’instant suivant à l’intérieur de la boutique, faisant éclater la porte en vitre ainsi que la bouteille d’alcool. Il me suffit de me concentrer et le feu grandit d’une seconde à l’autre, commençant à se répandre peu à peu dans la boutique.

- Maintenant on peut prendre le large. Je me demande ce qui le tuera en premier entre le feu et la perte de sang des coups de couteau.

Je me le demande mais je ne resterais pas pour voir le résultat, un meilleur massacre nous attend un peu plus loin et on ne tarde pas à reprendre la route. Je la débarrasse de quelques sacs, je l’ai déjà laissé payer alors autant être un peu gentleman tout de même. On aurait pu arriver plus rapidement si je n’étais pas en train de faire joujou avec ma nouvelle caméra, enfin joujou, pas vraiment, je la trafique juste un peu pour pouvoir l’utiliser sans problème. Dommage qu’elle ne soit plus liée aux flics, ça aurait pu être marrant de leur offrir le spectacle qui va suivre, mais bon ils auraient pu gâcher l’amusement avant la fin alors c’est pas plus mal. Je finis par la mettre en marche et je suis ravi de voir que la batterie a de quoi tenir un moment.

- On dirait qu’on a tout ce qu’il nous faut pour ce soir finalement. Promis, je penserais à t’envoyer la vidéo, je pourrais même la diffuser parmi les bons souvenirs le jour de ton mariage.

J’ai toujours eu la provocation facile, mais je pense pas que ce soit un détail qui gêne la strigoï, au contraire. Je tourne la caméra vers la route où la musique se fait de plus en plus forte et lorsqu’on tourne à la ruelle suivante, nous voilà enfin arriver à ce fameux feu de camp et ça ne manque clairement pas de monde ici.

- La fête peut enfin commencer.

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